mardi, avril 2

Les européens dénoncent le vote de la loi concernant Hong Kong

Les européens ont déclaré à de nombreuses reprises s’inquiéter pour la situation de Hong Kong, l’une des principales places financières mondiales.

Nicolas Chapuis, ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Chine, a déclaré à l’Agence France Presse, que cette loi « risque de miner sérieusement le principe ‘Un pays, deux systèmes’ et le haut degré d’autonomie ainsi que la prospérité de Hong Kong ».

Les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) avaient également appelé la Chine à revenir sur ce projet dans une déclaration commune.

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Anticipant le vote, Washington a annoncé la fin des ventes d’équipement de défense sensible à Hong Kong pour éviter « qu’il tombe aux mains » de l’armée chinoise. La Chine a promis des « représailles ».

De plus, les Etats-Unis ont décrété des restrictions de visas pour les responsables chinois accusés de « remettre en cause » l’autonomie du territoire. La Chine a répliqué avec une mesure similaire visant les Américains « s’étant mal comportés » en critiquant la loi.

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Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré lors d’une conférence de presse : « nous déplorons cette décision. Cette loi risque de porter gravement atteinte au degré élevé d’autonomie de Hong Kong et d’avoir un effet préjudiciable sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et de l’État de droit ».

A ses côtés, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que la Chine risque de « subir des conséquences très négatives, notamment sur la confiance des entreprises, la réputation de la Chine et la perception de l’opinion publique à Hong Kong et au niveau international ».

« Les droits et les libertés des résidents de Hong Kong doivent être pleinement protégés », a indiqué cette dernière, ajoutant que « la décision de la Chine nous préoccupe beaucoup ». Ursula von der Keyen a affirmé que les européens allaient « voir comment réagir en consultation avec nos partenaires internationaux ».

Pour la cheffe de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, les pressions occidentales sont inacceptables. Cette dernière a indiqué dans un message vidéo diffusé lors de la session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU: « j’exhorte la communauté internationale à respecter le droit de notre pays à garantir la sécurité nationale et les aspirations à la stabilité et à l’harmonie de la population de Hong Kong ».

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