mardi, avril 16

Lutte mondiale contre la corruption : la Chine présente ses propositions

Communiqué de CGTN – La Chine a présenté le 2 juin une proposition en quatre points sur la coopération internationale en matière de lutte contre la corruption, appelant à la tolérance zéro à l’égard de la corruption et au respect des différences entre les pays.

Zhao Leji, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste de Chine (PCC) et secrétaire de la Commission centrale du PCC pour l’inspection disciplinaire (CCDI), a tenu les propos suivants lors d’une session spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les défis et les mesures visant à prévenir et à combattre la corruption et à renforcer la coopération internationale.

« La Chine est un participant actif et un contributeur à la gouvernance mondiale anticorruption. Le pays a contribué à l’adoption de la Déclaration de Pékin sur la lutte contre la corruption par l’APEC et des Principes de coopération de haut niveau sur les personnes recherchées pour corruption et le recouvrement des avoirs par le G20. Il a également mis de l’avant l’Initiative de Pékin pour la Route de la Soie propre afin d’approfondir la coopération découlant de l’initiative « Belt and Road » », a-t-il noté.

Décrivant la proposition de la Chine sur la coopération mondiale de lutte contre la corruption, il a demandé à ce que des efforts considérables soient déployés pour défendre l’équité et la justice.

« La communauté internationale doit forger un large consensus politique, adopter une attitude de tolérance zéro à l’égard de la corruption, mettre en place des institutions sans faille, mener une coopération sans barrière, et faire avancer la coopération à l’égard des personnes recherchées pour corruption, du recouvrement des avoirs et de la corruption commerciale étrangère », a-t-il déclaré.

Insistant sur le fait les pays devraient en même temps respecter les différences entre eux et promouvoir l’égalité et l’apprentissage mutuel.

« Nous devons respecter la souveraineté et les systèmes politiques et juridiques de chaque pays, respecter leur droit de choisir leurs propres façons de lutter contre la corruption et favoriser un partenariat international de coopération anticorruption fondé sur l’égalité, le respect des différences, les échanges, l’apprentissage mutuel et le progrès commun. »

Le chef de la lutte contre la corruption de la Chine a invité la communauté internationale à « poursuivre une coopération mutuellement bénéfique par l’intermédiaire de vastes consultations et d’une contribution conjointe ».

Il a également exhorté les pays du monde entier à « respecter leurs engagements et à passer à l’action ». Les signataires de la Convention des Nations Unies contre la corruption devraient « honorer leur engagement solennel à lutter ensemble contre la corruption ».

La « victoire éclatante » de la Chine contre la corruption

Zhao Leji a passé en revue la campagne de lutte contre la corruption menée par la Chine, soulignant que le PCC et le gouvernement chinois « s’opposent sans équivoque à la corruption ».

« Nous avons adopté une approche holistique pour nous attaquer à la fois aux symptômes et aux principales causes de la corruption. Nous avons combiné des peines fondées sur la loi, des contrôles institutionnels, l’éducation et les conseils pour rendre notre gouvernance anticorruption encore plus efficace », a-t-il dit.

En 2020, les commissions d’inspection disciplinaire et les organismes de surveillance partout au pays ont enquêté sur environ 618 000 cas de corruption, conduisant à la condamnation de 604 000 personnes, selon un rapport du principal organisme de lutte contre la corruption en Chine. Selon le rapport du CCDI, 1 421 fugitifs ont été rapatriés en Chine l’an dernier.

Avec des « mesures à plusieurs volets » pour lutter contre tous les actes de corruption, la Chine a obtenu et consolidé une « victoire éclatante », selon Zhao.

Un récent sondage du Bureau national de la statistique de Chine révélait que 95,8 % des Chinois sont satisfaits des efforts de lutte contre la corruption du pays, a-t-il noté.

« Nous ne pouvons pas laisser la corruption régner »

L’Assemblée générale des Nations Unies a convoqué mercredi sa toute première session spéciale sur la lutte contre la corruption. Cette session se terminera vendredi.

À cette occasion, Volkan Bozkir, président de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, s’est adressé mercredi aux participants, déclarant que les effets de la corruption étaient « préjudiciables à l’ensemble de la société » et qu’on ne pouvait tolérer qu’elle prospère.

« La corruption et la criminalité financière transnationale sont malheureusement monnaie courante dans notre monde interconnecté et interdépendant », a dit M. Bozkir, ajoutant que la corruption affecte les processus décisionnels et « demeure l’un des défis les plus importants pour les États, les institutions et les communautés ».

« Nous ne pouvons pas laisser la corruption régner. Nous y mettrons fin », a-t-il souligné.

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