jeudi, avril 18

Mer de Chine : Beijing proteste après le passage d’un navire américain

Le destroyer Chafee de l’US Navy a pénétré sans autorisation dans les eaux territoriales proches de l’archipel des îles Xisha (aussi appelées « Paracels »), selon le ministère chinois de la Défense.

Une « provocation » de la part de Washington

Les autorités chinoises ont dénoncé une « provocation » de la part de Washington, assurant qu’elles y répondront. L’armée chinoise a immédiatement dépêché une frégate, deux avions de chasse et un hélicoptère pour exiger du navire américain qu’il quitte la zone, située en mer de Chine méridionale.

L’action américaine « viole la souveraineté et la sécurité de la Chine, porte atteinte à la confiance mutuelle stratégique entre les deux pays et leurs deux armées, et mine la paix et la stabilité dans la région », a déploré le ministère dans un communiqué.

« La Chine est fermement opposée à cela et a protesté officiellement auprès des Etats-Unis », a précisé de son côté la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères Hua Chunying.

La présence de ce navire américain ravive les tensions entre les deux pays en mer de Chine méridionale. Beijing revendique la quasi-totalité de cette immense zone maritime, à l’instar de pays riverains tels que le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et le Brunei.

Chaque pays y contrôle pour l’heure plusieurs îles. Les Etats-Unis ont tenu à prendre parti dans ce conflit, assurant défendre la « liberté de navigations ». Raison pour laquelle, Washington a envoyé plusieurs fois leurs navires de guerre à proximité d’îlots contrôlés par la Chine.

Si Washington confirme la présence de ce navire dans les eaux contestées, il s’agira de la 4ème du genre depuis l’arrivée du président Donald Trump à la Maison blanche en janvier.

L’armée prête à agir

« L’armée chinoise répondra aux provocations répétées de l’armée américaine », a assuré le ministère chinois de la défense, appelant les Etats-Unis à « prendre des mesures sérieuses pour corriger ses erreurs ».

Ce ministère a d’ailleurs exprimé mercredi sa forte opposition à l’entrée non autorisée d’un navire militaire américain dans les eaux chinoises au large des îles Xisha, en mer de Chine méridionale.

Navire américain en fond, en compagne d’un navire japonais, lors d’un exercice conjoint

Pour le ministère chinois de la défense, « cette provocation a enfreint la souveraineté et la sécurité de la Chine, et compromis la confiance mutuelle entre les deux armées, ainsi que la stabilité régionale ».

Raison pour laquelle, l’état-major chinois a annoncé le renforcement de sa capacité de défense maritime et aérienne afin de « sauvegarder sa souveraineté et sa sécurité ». Ce discours s’apparente à celui de la Corée du nord, qui perfectionne son programme nucléaire afin de lutter contre les Etats-Unis.

« C’est une étape critique pour le développement des relations entre les armées chinoises et américaines, et nous exhortons la partie américaine à adopter sérieusement des mesures pour corriger ses erreurs et apporter une énergie positive aux relations bilatérales », conclu de son côté, le ministère chinois de la défense.

Le destroyer Chafee de l’US Navy a pénétré sans autorisation dans les eaux territoriales proches de l’archipel des îles Xisha (aussi appelées « Paracels »), selon le ministère chinois de la Défense.

Une « provocation » de la part de Washington

Les autorités chinoises ont dénoncé une « provocation » de la part de Washington, assurant qu’elles y répondront. L’armée chinoise a immédiatement dépêché une frégate, deux avions de chasse et un hélicoptère pour exiger du navire américain qu’il quitte la zone, située en mer de Chine méridionale.

L’action américaine « viole la souveraineté et la sécurité de la Chine, porte atteinte à la confiance mutuelle stratégique entre les deux pays et leurs deux armées, et mine la paix et la stabilité dans la région », a déploré le ministère dans un communiqué.

Donald Trump vs Xi Jinping

« La Chine est fermement opposée à cela et a protesté officiellement auprès des Etats-Unis », a précisé de son côté la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères Hua Chunying.

La présence de ce navire américain ravive les tensions entre les deux pays en mer de Chine méridionale. Beijing revendique la quasi-totalité de cette immense zone maritime, à l’instar de pays riverains tels que le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et le Brunei.

Chaque pays y contrôle pour l’heure plusieurs îles. Les Etats-Unis ont tenu à prendre parti dans ce conflit, assurant défendre la « liberté de navigations ». Raison pour laquelle, Washington a envoyé plusieurs fois leurs navires de guerre à proximité d’îlots contrôlés par la Chine.

Si Washington confirme la présence de ce navire dans les eaux contestées, il s’agira de la 4ème du genre depuis l’arrivée du président Donald Trump à la Maison blanche en janvier.

L’armée prête à agir

« L’armée chinoise répondra aux provocations répétées de l’armée américaine », a assuré le ministère chinois de la défense, appelant les Etats-Unis à « prendre des mesures sérieuses pour corriger ses erreurs ».

Ce ministère a d’ailleurs exprimé mercredi sa forte opposition à l’entrée non autorisée d’un navire militaire américain dans les eaux chinoises au large des îles Xisha, en mer de Chine méridionale.

Pour le ministère chinois de la défense, « cette provocation a enfreint la souveraineté et la sécurité de la Chine, et compromis la confiance mutuelle entre les deux armées, ainsi que la stabilité régionale ».

Raison pour laquelle, l’état-major chinois a annoncé le renforcement de sa capacité de défense maritime et aérienne afin de « sauvegarder sa souveraineté et sa sécurité ». Ce discours s’apparente à celui de la Corée du nord, qui perfectionne son programme nucléaire afin de lutter contre les Etats-Unis.

« C’est une étape critique pour le développement des relations entre les armées chinoises et américaines, et nous exhortons la partie américaine à adopter sérieusement des mesures pour corriger ses erreurs et apporter une énergie positive aux relations bilatérales », conclu de son côté, le ministère chinois de la défense.

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