vendredi, avril 19

Mise en service d’un navire de recherche et de formation océanographique en Chine

Le plus grand navire de recherche et de formation océanographique de Chine, nommé selon l’Université Sun Yat-sen, est entré en service le 28 août à Shanghai.

Depuis les années 1920, l’Université Sun Yat-sen, basée à Guangzhou (sud de la Chine), mène des recherches scientifiques marines en mer de Chine méridionale. En 1928, la première recherche scientifique chinoise sur les îles Xisha a été réalisée par des chercheurs de cette université.

« Nous, les humains, avons une compréhension des océans bien inférieure à celle de l’espace, et la principale raison en est le manque d’équipement d’exploration et de talent. Le navire nouvellement mis en service devrait jouer un rôle important dans la compréhension, l’exploration et la sauvegarde des océans », a déclaré Chen Dake, académicien de l’Académie des sciences de Chine, lors de la cérémonie de mise en service.

Construit dès le 28 octobre 2019, le navire sera mis au point et livré à l’université au premier semestre de 2021. Il a d’ailleurs quitté le Jiangnan Shipyard Group – dépendant de la China State Shipbuilding Corporation Limited., a indiqué Luo Jun, président de l’Université Sun Yat-sen, lors de la cérémonie à Shanghai.

Le navire possède une longueur de 114,3 mètres et une largeur de 19,4 mètres. Il est capable de naviguer dans toutes les eaux internationales, avec une vitesse d’essai maximale de 16 nœuds et une portée de croisière économique de 15.000 milles nautiques.

Selon les scientifiques, le navire pourra effectuer des expéditions de 60 jours et permettra de transporter 100 membres d’équipage de Chine et d’ailleurs. Ainsi, le concepteur en chef, Wu Gang, a expliqué que « le navire de recherche et de formation avait le plus grand déplacement, la plus forte capacité scientifique globale et la conception la plus innovante de Chine ».

Le navire peut être décrit comme l’un des plus « grand laboratoire mobile en mer » de Chine. Selon Zhang Wenlong, ingénieur en chef de la construction, « outre un laboratoire stationnaire de 760 mètres carrés, le pont arrière du navire peut transporter plus de dix laboratoires de conteneurs mobiles ».

Ce navire-laboratoire dispose d’une plate-forme d’atterrissage pour les hélicoptères et les drones, lui permettant d’augmenter son efficacité de transport et d’élargir la portée d’observation de la recherche scientifique.

De plus, son équipement de recherche high tech permet aux scientifiques de traiter, de tester et d’analyser les échantillons et les données à bord, a expliqué l’ingénieur.

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