jeudi, avril 25

Nouvelle immolation dramatique

Un Tibétain de 24 ans s’est immolé par le feu dans le Sichuan, ont annoncé le gouvernement tibétain en exil et l’association Free Tibet, alors que Beijing a dénoncé l’invitation du Dalaï-lama  à la conférence internationale du Bouddhisme en Inde.

Lobsang Sangay, président du gouvernement en exil et le Dalaï-lama

Pema Gyaltsen s’est immolé le 18 mars à l’extérieur d’un temple bouddhiste à Xinlong (Nyarong en tibétain), dans le Sichuan, aucun détails n’a été donné sur l’état de santé du jeune homme. « L’homme semblait encore en vie lorsqu’il a été emmené par la police », a indiqué l’association Free Tibet, sans certitude car de nombreuses restrictions aux communications sont intervenues sur place à la suite du drame.

De plus, selon le gouvernement en exil, une dizaine de proches de Pema Gyaltsen ont été frappés et placés en détention par la police de Xinlong après avoir demandé à voir la victime.

Le site internet du gouvernement tibétain en exil en Inde a indiqué que  Pema Gyaltsen « a appelé au retour du Dalaï lama et pour la liberté au Tibet« . Interrogée par l’Agence France Presse, la police de Xinlong n’a pas confirmé l’information.

Le gouvernement tibétain en exil a souligné qu’il s’agissait du 1er cas d’immolation par le feu cette année, rappelant que 145 personnes s’étaient déjà données la mort depuis 2009.

L’immolation est devenu un mode de protestation contre la présence chinoise au Tibet et le gouvernement accusés de répression sur les tibétains. Ce drame est intervenu une semaine après l’anniversaire, le 10 mars, du soulèvement de Lhassa contre la présence chinoise au Tibet, qui a conduit au départ en exil du Dalaï-lama.

Ce dernier a été invité par l’Inde à participer à la conférence internationale du bouddhisme. La porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hua Chunying, a indiqué que le gouvernement était mécontent et s’y opposait fermement. « La Chine exhorte la partie indienne à respecter ses promesses sur les problèmes concernant le Tibet », a-t-elle ajouté.

Human Rights Watch dénonce les répressions au Tibet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *