jeudi, mars 28

Ouverture du premier forum de la paix et de la sécurité Chine-Afrique

Le premier Forum de la paix et de la sécurité Chine-Afrique, organisé par le ministère chinois de la Défense nationale, s’est ouvert le 16 juillet à Beijing et durera jusqu’au 20 juillet.

Des représentants de l’armée chinoise et près d’une centaine de représentants de 50 pays africains et de l’Union africaine, dont 15 ministres de la Défense et chefs d’état-major, assistent au forum.

Les participants discuteront de la création d’une communauté de destin sino-africaine, avancée lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en 2018. Ils échangeront sur divers sujets, dont la sécurité maritime régionale, les questions régionales majeures et la coopération sino-africaine en matière de paix et de sécurité.

Hamed Bakayoko, ministre ivoirien de la Défense, espère « voir le forum contribuer à renforcer la coopération sino-africaine en matière de paix et de sécurité, afin que les deux parties sauvegardent ensemble la paix en Afrique et dans le monde ».

D’après le site DW, lors de sa première édition en 2018, il avait pour titre « Défense et sécurité ». Le terme de « défense » a été remplacé par celui de « paix ». Pour Cobus van Staden, de l’institut sud-africain pour les Affaires internationales (SAAIA), c’est le « signe des nouvelles priorités de la Chine ».

Ce dernier a expliqué que « le changement de titre montre que la Chine veut davantage se concentrer sur la paix et c’est intéressant de voir si la préservation de la paix va y jouer un plus grand rôle. Dans le passé, la Chine a joué un grand rôle, par exemple en envoyant des soldats au Soudan du Sud dans le cadre d’une mission de paix de l’ONU, où les troupes chinoises ont enregistré des pertes humaines ».

De son côté, la politologue Lina Benabdallah, spécialiste de la politique africaine de la Chine à l’université américaine Wake Forest, a expliqué que « la Chine cherche avant tout à développer sa présence en Afrique, par une coopération renforcée avec l’Union africaine, des missions de formation de la police et une participation plus importante aux missions de paix ».