mardi, avril 16

Pas de déclaration commune au sommet de l’APEC

Malgré les bonnes volontés, pour la première fois de l’histoire de cette organisation de 21 nations, les dirigeants de l’association de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) ne sont pas parvenus à signer une déclaration commune.

Le Premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O’Neill, a annoncé la publication d’une déclaration officielle de clôture du forum régional de l’APEC dans les prochains jours.

Ce dernier a aussi indiqué que les dirigeants ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une déclaration commune, pour la première fois de son histoire. « Les visions divergentes pour la région ont rendu difficile la rédaction d’un communiqué au sommet », a déclaré à l’agence britannique Reuters le ministre des Affaires étrangères de la PNG, Rimbink Pato.

Lors de son allocution de clôture du sommet, Peter O’Neill a indiqué que l’ensemble des participants essayait de garantir un commerce «libre et ouvert» d’ici 2020. Or, ce couac intervient après un échange de mots inhabituellement vif entre les deux plus puissants du groupe, les États-Unis et la Chine.

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En effet, les divergences en matière de politique commerciale a bloqué la rédaction et la publication d’une déclaration commune. En effet, tous se sont concentrés sur la passe d’arme entre le président chinois Xi Jinping, et le vice-Président américain, Mike Pence.

Ce dernier a d’ailleurs averti les petits pays d’Asie et du Pacifique de ne pas se laisser séduire par le programme d’investissement « La Ceinture et la Route », estimant qu’il s’agit de prêts «opaques assortis de conditions et créant une «dette stupéfiante».

Mike Pence s’est moqué de cette initiative la qualifiant de «ceinture de restriction» et de «voie à sens unique». Il a exhorté les nations à rester aux côtés des États-Unis, qui ne «noient pas nos partenaires dans un océan de dettes» ou «ne contraignent pas, ne corrompent ni ne compromettent votre indépendance».

Auparavant, le président Xi Jinping a insisté sur le fait que cette initiative ne constituait pas un « piège » et qu’il n’y avait pas « d’agenda caché« . Il a vivement critiqué le protectionnisme commercial du programme « America First« , affirmant qu’il s’agissait d’une « approche à courte vue » qui était « vouée à l’échec« .

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