jeudi, avril 25

Peut être un nouveau scandale du sang contaminé

Les autorités ont ouvert une enquête le 6 janvier sur un lot lot d’immunoglobuline pour injection par intraveineuse, pouvant être positives aux anticorps du HIV.

Le lot été fabriqué par la China Meheco Xinxing Pharmaceutical Co. à Shanghai, et était un traitement traitement constitué à partir de plasma sanguin humain, destiné à renforcer les défenses immunitaires.

L’Administration nationale des produits médicamenteux a indiqué que les tests réalisés à Shanghai n’avaient pas révélé de présence du virus HIV, pouvant peut causer le SIDA.

La Commission nationale de la santé a déclaré avoir informé l’Administration nationale des produits pharmaceutiques et exiger que les établissements médicaux du pays cessent d’utiliser les produits portant ce numéro de lot et les mettent sous scellés.

Ce lot fera l’objet de recherches complémentaires. L’agence de sécurité du médicament de Shanghai a ordonné parallèlement au laboratoire pharmaceutique en cause, China Meheco Xinxing Pharma, d’arrêter la production et de procéder à un rappel d’urgence.

La commission a déclaré que le risque de contracter le VIH pour les personnes auxquelles a été injecté le produit était « très faible », au vu des documents s’y rapportant, de la technique de fabrication et du pH du produit.

Le lot visé par l’enquête contient 12 226 doses, arrivant à expiration en 2021, selon les médias chinois. Le nombre de personnes ayant reçu une injection provenant de cette série n’a pas été précisé.

Malgré les mesures du gouvernement pour accentuer les contrôles sanitaires, les scandales se multiplient et suscitent l’inquiétude et la colère de la population. En décembre, le public apprenait qu’une centaine d »enfants s’étaient vus administrer des vaccins périmés contre la polio, dans la province du Jiangsu.

A lire aussi : Scandale des vaccins : des accusés à la pelle

En juillet 2018, les autorités sanitaires avaient découvert un processus frauduleux de fabrication de vaccins contre la rage défectueux dans le laboratoire Changsheng Biotechnology.

«Qu’est-ce qu’il se passe avec notre gouvernement? Il ne contrôle pas bien la production de lait en poudre infantile, ni celle des vaccins, pas plus que celle des produits sanguins», a écrit le docteur Yang Quing sur Weibo, le Twitter chinois. Ce dernier s’est indigné que «l’incident précédent a été imputé à une entreprise privée, mais cette fois, c’est lié à une entreprise d’État!»