vendredi, mars 29

Présence d’Antony Blinken à la réunion du Conseil de Sécurité organisée par la Chine

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken participera à une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies présidée par Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères sur le renforcement de la coopération mondiale et le rôle clé de l’ONU dans la mobilisation de l’action internationale pour lutter contre les conflits et les crises du monde, a déclaré lundi l’ambassadeur de Chine aux Nations Unies.

Ce sera la première rencontre, bien que virtuelle, d’Antony Blinken et du haut diplomate chinois, Wang Yi. Le représentant de la Chine aux Nations Unies, Zhang Jun, a déclaré lors d’une conférence de presse que cette réunion était «la première priorité» de la présidence du Conseil de sécurité de la Chine de ce mois de mai.

Cette rencontre réunira l’américain Antony Blinken et «un certain nombre» d’autres ministres des Affaires étrangères des 15 pays sur la L’organe le plus puissant de l’ONU.

Récemment, le président américain Joe Biden a souligné au Congrès l’importance cruciale pour les États-Unis de suivre la Chine, que son administration considère comme un challenger stratégique, et de prouver que la démocratie américaine peut toujours fonctionner et maintenir la primauté dans le monde, selon l’Agency Press.

La session du Conseil de sécurité intervient après le Sommet Chine-Etats-Unis, qui a eu lieu en Alaska le 18 mars entre Antony Blinken et le chef des affaires étrangères du Parti communiste chinois, Yang Jiechi. A cette occasion, la Chine et les Etats-Unis ont montré leurs divergences et leurs visions radicalement opposées de plusieurs sujets.

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Antony Blinken a déclaré que l’administration américaine était unie à ses alliés pour repousser l’autoritarisme et l’influence croissance de la Chine à l’étranger, et de dénoncer ses actions à Hong Kong, à Taïwan, et contre la minorité ouïghoure au Xinjiang et dans la mer de Chine méridionale.

Yang Jiechi avait alors répondu avec colère sur ces sujets soulevés, exigeant que les États-Unis cessent de promouvoir leur propre version de la démocratie à un moment où les États-Unis ont été troublés par des manifestations monstres contre le racisme, et accusant Washington d’hypocrisie pour avoir critiqué Pékin sur les droits de l’homme et d’autres questions.

Zhang Jun, ambassadeur de Chine auprès des Nations unies

Zhang Jun a indiqué qu’il devient «de plus en plus évident que pour faire face aux crises mondiales actuelles, le multilatéralisme représente la bonne solution».

Le représentant de la Chine a rappelé la déclaration adoptée en septembre dernier par les dirigeants du monde pour commémorer le 75e anniversaire des Nations Unies qui atteste que suite à la pandémie COVID-19, «le multilatéralisme n’est pas une option mais une nécessité alors que nous reconstruisons mieux pour un monde plus égal, plus résilient, et un monde plus durable. L’ONU doit être au centre de nos efforts».

Lors de la réunion du Conseil de sécurité de ce 7 mai, Zhang Jun a indiqué que «nous espérons que … les membres auront l’occasion de réaffirmer leur soutien au multilatéralisme, de pratiquer un véritable multilatéralisme, puis de soutenir plus fermement le rôle de l’ONU et de défendre le système international avec les Nations Unies au centre, et aussi pour soutenir l’ordre international fondé sur le droit international». 

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