jeudi, mars 28

Shanghai interdit la discrimination à l’emploi contre les personnes ayant eu le COVID-19

L’Assemblée populaire municipale de Shanghai a adopté une directive interdisant aux employeurs de mettre fin au contrat des personnes ayant contracté une maladie infectieuse ou de les discriminer à l’embauche.

L’assemblée de Shanghai a également réduit la durée au cours de laquelle il est possible de vérifier le bilan des tests par acides nucléiques d’une personne de deux mois à quinze jours.

Ces décisions ont été prises après la polémique suscitée dans les médias après des reportages sur certaines personnes ayant contractées le Covid-19 et s’étant retrouvées sans emploi et sans domicile fixe pendant plus d’un mois à Shanghai.

La décision de l’Assemblée populaire municipale de Shanghai stipule également que les cours de justice et les organisations en charge de résoudre les litiges de travail doivent traiter les dossiers impliquant le Covid-19 de façon rapide et en accord avec la loi.

Le gouvernement central a mit un point d’orgue vis-à-vis du traitement équitable des patients guéris du Covid-19. Pékin a exigé des gouvernements locaux qu’ils évitent de prendre des mesures trop généralistes, car de plus en plus de personnes s’étaient retrouvées dans ce genre de situation et n’ont pas pu bénéficier d’une aide judiciaire, trouver un emploi ou retourner dans leur ville d’origine.

Afin de freiner ce type de discriminations, Shanghai a réduit la période au cours de laquelle il est possible de vérifier le bilan des tests par acides nucléiques d’une personne de deux mois à quinze jours.

Shanghai a enregistré au total plus de 620 000 infections par le COVID-19 au cours de la dernière vague épidémique. Ces nouvelles directives devraient faciliter la vie de nombreuses personnes, déjà en emploi ou à la recherche d’un poste.

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