jeudi, avril 25

Soamahamanina, les deux leaders arrêtes devant le juge

Deux des leaders de l’association Vona Soamahamanina sont placés sous mandat de dépôt pour quatre chefs d’inculpation, dont l’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, conduite d’une manifestation sans autorisation, et destruction de bien commun.

Interpellé le 23 septembre, au lendemain de la manifestation pour exiger le départ de la société minière chinoise, Pierre Robson et Tsihoarana Andrianony ont été entendus par la justice à Miarinarivo. Après leurs auditions, le Parquet a décidé de les placer en détention provisoire, à la maison d’arrêt d’Antanimora

Pour l’Express de Madagascar, les faits sont marquants, car la Cour suprême a dessaisi la juridiction de Miarinarivo, pour le transférer l’affaire des deux leaders à la capitale, Antananarivo. Cela « témoigne de la gravité des charges retenues, et indique que le dossier prend une envergure d’affaire d’État« , souligne le quotidien.

Parmi les chefs d’accusation, les deux hommes sont tenus pour responsables de la disparition durant l’affrontement du fusil d’un officier de la gendarmerie. Ce fait s’est déroulé, le 22 septembre lors de la manifestation survenue après la fin de l’ultimatum posé le 16 septembre à l’État pour pousser la société d’exploitation minière à quitter les lieux.

L’épouse de Pierre Robson a expliqué à Radio France Internationale qu’une nouvelle manifestation est prévue ce jeudi pour « défendre la patrie et réclamer la libération des deux détenus ».

L’affaire prend une ampleur politique

Selon des proches de Pierre Robson et Tsihoarana Andrianony, les deux hommes ont été approché par les forces de l’ordre, pour discuter, mais se sont retrouvés menottés. Ce stratagème aurait été utilisé pour appréhender Augustin Andriamananoro, membre du bureau national du groupe des partisans de Andry Rajoelina (Mapar), après son intervention à la Télévision Viva, oùil avait donné son avis sur la situation à Soamahamanina.

 Ce dernier a expliqué que deux hommes en tenue civile l’ont abordé sur le parking pour lui demander de discuter. « Tout d’un coup un 4×4 de l’EMMO a déboulé plein phare et les deux hommes ont tenté de m’interpeller, mais j’ai pu m’échapper », a expliqué l’ancien ministre de la Transition, revenu dans les locaux de la télévision. Augustin Andriamananoro est depuis « introuvable », bien que son domicile vient de faire l’objet d’une perquisition, sans justification d’après les proches de ce dernier.

sont placés sous mandat de dépôt pour quatre chefs d’inculpation, dont l’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, conduite d’une manifestation sans autorisation, et destruction de bien commun.

Interpellé le 23 septembre, au lendemain de la manifestation pour exiger le départ de la société minière chinoise, Pierre Robson et Tsihoarana Andrianony ont été entendus par la justice à Miarinarivo. Après leurs auditions, le Parquet a décidé de les placer en détention provisoire, à la maison d’arrêt d’Antanimora

Pour l’Express de Madagascar, les faits sont marquants, car La Cour suprême a dessaisi la juridiction de Miarinarivo, pour le transférer l’affaire des deux leaders à la capitale, Antananarivo (image de Une). Cela « témoigne de la gravité des charges retenues, et indique que le dossier prend une envergure d’affaire d’État« , souligne le quotidien.

Parmi les chefs d’accusation, les deux hommes sont tenus pour responsables de la disparition durant l’affrontement du fusil d’un officier de la gendarmerie. Ce fait s’est déroulé, le 22 septembre lors de la manifestation survenue après la fin de l’ultimatum posé le 16 septembre à l’État pour pousser la société d’exploitation minière à quitter les lieux.

L’épouse de Pierre Robson a expliqué à Radio France Internationale qu’une nouvelle manifestation est prévue ce jeudi pour « défendre la patrie et réclamer la libération des deux détenus ».

L’affaire prend une tournure politique 

Selon des proches de Pierre Robson et Tsihoarana Andrianony, les deux hommes ont été approché par les forces de l’ordre, pour discuter, mais se sont retrouvés menottés. Ce stratagème aurait été utilisé pour appréhender Augustin Andriamananoro, membre du bureau national du groupe des partisans de Andry Rajoelina (Mapar), après son intervention à la Télévision Viva, oùil avait donné son avis sur la situation à Soamahamanina.

 Ce dernier a expliqué que deux hommes en tenue civile l’ont abordé sur le parking pour lui demander de discuter. « Tout d’un coup un 4×4 de l’EMMO a déboulé plein phare et les deux hommes ont tenté de m’interpeller, mais j’ai pu m’échapper », a expliqué l’ancien ministre de la Transition, revenu dans les locaux de la télévision. Augustin Andriamananoro est depuis « introuvable », bien que son domicile vient de faire l’objet d’une perquisition, sans justification d’après les proches de ce dernier.

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