dimanche, mars 31

Étiquette : Chinatown

« Laboutik sinois letan margoz »
Afrique, MONDE, Tribunes - Analyses

« Laboutik sinois letan margoz »

Tribune de Roland Tsang Kwai Kew, journaliste mauricien, raconte «La boutique chinoise d’autrefois» (titre en mauricien) à l’île Maurice, son texte a également été publié en 2016 sur le site de Mauritian Hakkas. «Mama finn ale laboutik, laboutik sinoïs Corps de Garde…» Ainsi fredonnait d’une voix gouailleuse, rauque et suave l’inimitable feu Alphonse Ravaton, de son nom d’artiste, le regretté Ti Frère. Dans ce séga typique anthologique que diffusent de temps à autres les chaînes des radios, Ti Frère nous brosse une image de son héroïne, buveuse invétérée, qui est allée chez son boutiquier chinois se trouvant à une encablure du poste de police de Quartier Militaire pour se saouler. C’est dire à quel point la boutique chinoise que nos parents et nos grands-parents ont connue jusqu’...
La communauté chinoise reçoit le pardon de Vancouver
Amériques, MONDE

La communauté chinoise reçoit le pardon de Vancouver

La Ville de Vancouver a présenté ses excuses le 22 avril pour ses politiques discriminatoires envers la communauté chinoise. Le maire Gregor Robertson s'est particulièrement excusé pour la ségrégation dans les espaces publics et pour la privation du droit de vote jusqu'en 1948. Pour les médias chinois, «ce geste revient à reconnaître les erreurs figurant dans les anciennes lois, règlements et politiques appliquées par les précédentes municipalités envers cette communauté». Gregor Robertson a réalisé des excuses en anglais et en chinois, lors d'une cérémonie organisée au Centre culturel du Chinatown de Vancouver. La Villes compte engager une demande de classement auprès de l'UNESCO pour faire du quartier chinois de la ville, un patrimoine mondial. Un parcours de repentance En 2...
« La population sino-mauricienne se rapetisse de jour en jour »
Afrique, MONDE

« La population sino-mauricienne se rapetisse de jour en jour »

Sur facebook, Roland Tsang Kwai Kew, ancien journaliste mauricien, d'origine chinoise, expliquait que "la population sino-mauricienne se rapetisse de jour en jour comme une peau chagrin. Elle est sortie de quelque 30 000 âmes au moment de l'indépendance de Maurice pour tourner en ce moment autour des chiffres de 18 000 âmes".  D'après ce dernier, "il y a deux raisons ayant contribué à cette diminution : la disparition des sino-mauriciens de la première génération, la génération de mes parents que nos compatriotes ont connue dans leur enfance comme tenanciers des "boutiks sinois" avec l'incontournable "carnet rouge la boutik" ; et le départ de ceux de la deuxième génération qui vont rejoindre leurs enfants, qui, après leurs études universitaires à l'étranger, se sont installés et ont...