samedi, avril 20

Taipei va créer une commission nationale de protection des droits humains

Le Comité consultatif des droits humains s’est réuni pour la dernière fois le 6 mai à Taipei, car il sera remplacé par la Commission nationale de protection des droits humains.

« Si Taïwan a réalisé de grands progrès en matière de protection des droits humains au cours des dix dernières années, c’est notamment grâce aux efforts du Comité consultatif des droits humains (HRCC), placé auprès de la Présidence de la République », a estimé le 6 mai à Taipei, la dirigeante Tsai Ing-wen.

D’après cette dernière « le comité sera prochainement remplacé par la Commission nationale de protection des droits humains, sous l’égide du Yuan de contrôle ».

Créé en 2010, le comité visait à protéger les droits humains de chaque citoyen, et de garantir les valeurs fondamentales, a expliqué Tsai Ing-wen. « Taïwan est désormais largement reconnu au sein de la communauté internationale pour son rôle leader dans la région en matière de promotion de l’égalité entre les sexes, des libertés religieuse, de la presse et d’expression, et du mariage des couples de même sexe, entre autres avancées », a-t-elle indiqué.

Réuni une dernière fois par le vice-président de la République, Chen Chien-jen, la Commission nationale de protection des droits humains sera prochainement inauguré.

Il s’agira de mettre en avant « l’engagement de Taïwan à respecter les Principes de Paris concernant le statut des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme et adoptés en 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies », d’après le communiqué de la gouvernance taïwanaise.

Cette commission nationale sera responsable de l’examen des allégations d’atteintes aux droits humains et de discrimination, rédigera et soumettra le rapport national sur les droits humains, et conseillera l’administration sur les politiques publiques dans ce domaine, a précisé la dirigeante de la République de Chine.

Pour Tsai Ing-wen, « les Taïwanaise ne doivent jamais considérer comme acquis les libertés dont ils jouissent. Le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour que le pays reste un phare de la liberté, de la démocratie et des droits humains en Asie ».

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