samedi, avril 20

«Une communauté humaine partageant un avenir commun»

Communiqué CGTN – L’artiste français Paul Gauguin (1848-1903) a illustré le cycle de vie des êtres humains avec une approche à la fois onirique et poétique dans un tableau qu’il considérait comme un chef-d’œuvre.

Le cycle commence avec un bébé, sur le côté droit du tableau, et se termine avec une vieille dame rabougrie sur le côté gauche. Le titre pose les questions suivantes : D’où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?

En 2017, le président Xi Jinping répondu à ces questions au nom de la Chine lors de son discours à l’ONU.

Le président Xi Jinping

« Transmettre le flambeau de la paix de génération en génération, soutenir le développement et faire prospérer la civilisation : c’est ce à quoi aspirent les peuples de tous les pays, et c’est aussi la responsabilité que doivent assumer les hommes d’État de notre génération. À cette fin, la Chine propose de mettre sur pied une communauté qui représenterait un avenir commun pour l’humanité et permettrait un développement collectif gagnant-gagnant. »

Cette communauté humaine avec une vision commune de l’avenir appartiendrait à tous les humains, respecterait la souveraineté et rejetterait un système inégalitaire dans lequel les plus faibles dépendent des plus puissants.

La vision de la Chine d’une telle communauté combine le concept occidental du destin qui met l’accent sur l’inévitabilité et le concept indien (bouddhiste) qui tend vers la bonne fortune.

L’autonomie est une condition indispensable. Dans cette optique, elle surpasse les différences d’intérêts entre les pays. Les intérêts communs s’accompagnent de responsabilités communes qui mènent à un avenir commun.

Dans un monde décentralisé, les humains ont besoin d’un principe directeur. C’est là qu’entre en jeu une communauté humaine avec un avenir partagé.

Le concept comprend trois missions :

  • La première, faire progresser le développement mondial collectif, promouvoir la renaissance commune des civilisations humaines et unir les peuples du monde entier.
  • La deuxième, proposer une solution chinoise aux problèmes auxquels l’humanité est confrontée. Selon ce concept, l’autonomie du destin transcende la dépendance entre le noyau et la périphérie, le destin commun l’emporte sur l’interdépendance et la notion de communauté humaine avec un avenir partagé dépasse les paradoxes.
  • La troisième, rendre possible le passage des échanges culturels à l’innovation grâce à la nouvelle ère définie par l’intelligence artificielle et l’Internet des objets. Cela ouvre la voie à un avenir où la théorie de l’évolution linéaire est déplacée, le centrisme occidental est rejeté et l’anthropocentrisme ne tient plus.

Ces idées sont essentielles à la création d’une communauté mondiale ayant un avenir commun.

Sa réalisation n’est pas un slogan futile, mais est tout à fait réalisable grâce au projet Belt and Road Initiative, une nouvelle forme de relations internationales et un réseau mondial de partenaires de connectivité.

L’interconnexion des humains permet un contrôle, plutôt qu’une acceptation passive du destin.

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