samedi, avril 20

Une maladie peu connue mais pas de panique

Peu de détails ont été communiqué sur la maladie causée par 2019-nCoV. «Comme c’est la première fois que 2019-nCoV est connue pour avoir infecté les humains, les informations sur l’étendue exacte de maladies que le virus peut causer sont limitées», a admit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

«Ses effets pourraient aller de la toux et la fièvre à l’insuffisance rénale et à la mort», a précisé l’organisation. Ainsi, les signes d’infection cités sont la fièvre, la toux, l’essoufflement, les difficultés à respirer. L’état du patient s’aggrave, avec des conséquences plus graves, comme la pneumonie.

Les autorités sanitaires appellent au calme, car il ne suffit pas d’avoir les premiers symptômes pour imaginer que l’on a contracté le coronavirus.

En effet, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, a expliqué que pour qu’il y ait une suspicion de cas, il faut que la personne se soit rendue à Wuhan dans les deux semaines précédant le début de l’épidémie ou ait été en contact avec l’un des cas déclarés depuis le début de la maladie.

Jusqu’ici, aucun n’a été détecté en Europe. De plus, il n’y a actuellement pas de médicaments spécifiques pour la maladie, mais les symptômes peuvent être traités.

Pour ceux qui craignent les pandémies, Selon l’OMS, certains gestes simples sont possibles pour éviter les pandémies : de laver les mains fréquemment à l’eau et au savon, éternuer dans le creux de son coude, éviter le contact avec les animaux vivants, et bien faire cuire sa viande avant de la consommer.

Globalement, «du fait de l’absence de thérapeutiques ou de vaccins efficaces, les meilleures mesures pour contrôler les coronavirus humains restent un fort système de surveillance de la santé publique associé à des tests de diagnostic rapides et une quarantaine lorsque c’est nécessaire», expliquent les professeurs américains Anthony Fehr et Stanley Perlman.

Ce derniers ont indiqué que «pour les épidémies internationales, la coopération des entités gouvernementales, autorités de santé publique et professionnels de santé, est essentielle».

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