vendredi, mars 29

Une société chinoise au centre du commerce de pétrole en Iran et au Venezuela

D’après l’agence de presse britannique, Reuters, la société chinoise CCPC joue un rôle central dans le commerce du pétrole en Iran et au Venezuela.  

Une société chinoise de logistique est devenue un acteur central dans l’approvisionnement en pétrole en provenance d’Iran et du Venezuela. Placée sur la liste noire de Washington en 2019 pour avoir manipulé du brut iranien, la société chinoise CCPC a continué à fournir de cet or noir aux deux pays blacklisté par WAnshington.

L’agence de presse Reuters s’est basé sur les déclarations de sept sources proches du dossier, pour affirmer que la société chinoise CCPC joue un rôle central dans le commerce du pétrole en Iran et au Venezuela.

«Le rôle de China Concord Petroleum Co (CCPC) et son expansion dans le commerce avec le Venezuela, n’ont pas été signalés auparavant et soulignent les limites du système de restrictions mis en place par Washington», disent les analystes Reuters.

Les détails des transactions ont été décrits à Reuters par plusieurs personnes, dont une source basée en Chine, des responsables iraniens et une source travaillant pour la société pétrolière publique vénézuélienne PDVSA.

La société chinoise CCPC s’est impliquée dans le commerce du pétrole vénézuélien en 2021 par le biais d’accords avec de petites raffineries chinoises indépendantes connues sous le nom de « teapots », selon plusieurs documents.

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La société chinoise enregistrée à Hong Kong est rapidement devenue un partenaire important de Caracas, affrétant en avril et mai 2021 des navires transportant plus de 20% des exportations totales de pétrole du Venezuela au cours de cette période.

Cela représente près de 445 millions de dollars (400,5 M€) de brut, selon les documents de PDVSA et les données de suivi des pétroliers. Toutefois, la société chinoise CCPC n’a affrété aucun navire transportant du pétrole vénézuélien en juin, selon les documents.

Cependant, de nombreuses raffineries dans le monde, y compris des acteurs publics en Chine, ont cessé d’acheter du brut en provenance d’Iran et du Venezuela après l’imposition de sanctions par les Etats-Unis. Cette a réduit considérablement les exportations de millions de barils par jour et les revenus de plusieurs milliards de dollars tirés de ce secteur par l’Iran et le Venezuela.

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Dépendants des revenus pétroliers pour faire fonctionner leurs pays, Téhéran et Caracas tentent par différents biais d’exporter exporter du brut, tout en évitant la détection des autorités américaines, y compris les transferts de navire à navire, les sociétés écrans et les intermédiaires qui opèrent en dehors de la sphère financière américaine.

Au cours de l’année écoulée, la China Concord Petroleum Co a acquis au moins 14 pétroliers pour transporter du pétrole en provenance d’Iran ou du Venezuela vers la Chine, ont déclaré deux des sources à Reuters.

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