La vice-présidente américaine Kamala Harris a discuté de la Chine avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz et a convenu de rester alignée sur les mêmes positions lors des réunions avec les dirigeants à Munich, a déclaré la Maison Blanche le 17 février.
Kamala Harris « a discuté de l’importance de faire respecter l’ordre fondé sur des règles, et a convenu de rester étroitement alignés », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Les réunions de la vice-présidente américaine avec les dirigeants européens, qui ont eu lieu en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, interviennent dans le cadre d’un différend amer entre la Chine et les États-Unis concernant l’abattage par l’armée américaine de ce qu’elle considère comme un ballon espion chinois. La Chine affirme que le ballon était destiné à surveiller la météo.
Kamala Harris a défendu la gestion par les États-Unis de l’incident du ballon et de l’abattage de trois autres objets non identifiés. « Il fallait l’abattre parce que nous étions convaincus qu’il était utilisé par la Chine pour espionner le peuple américain », a déclaré cette dernière à MSNBC.
De son côté, le plus haut responsable du Pentagone pour la Chine, le secrétaire adjoint à la Défense Michael Chase, est arrivé à Taiwan, le 17 février selon le Financial Times. Ce dernier entame une visite qui pourrait exacerber un peu plus les tensions entre Pékin et Washington.
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Les États-Unis, comme la plupart des pays, n’ont pas de liens diplomatiques officiels avec Taïwan, mais ils sont le plus important fournisseur d’armes de l’île et les deux pays entretiennent des relations étroites en matière de sécurité.
La Chine, qui considère Taïwan comme sa 23ème province, a exigé à plusieurs reprises que les responsables étrangers ne se rendent pas sur l’île, en va&in.
Les communications diplomatiques des États-Unis avec la Chine restent ouvertes après l’abattage du ballon chinois, mais les contacts entre les armées chinoise et américaine sont restés fermés, a déclaré la Maison Blanche le 17 février.
La Chine a coupé plusieurs canaux de communication entre militaires et d’autres domaines du dialogue bilatéral après une visite en août à Taïwan de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants des États-Unis.
