Les Etats-Unis espèrent que la Chine assouplira les restrictions imposées aux diplomates américains dans le pays, après la décision de l’administration Trump de prendre des mesures plus contraignantes contre les diplomates chinois au nom de la réciprocité, a déclaré le 21 octobre l’ambassadeur américain en Chine, Terry Branstad.
Washington a annoncé la semaine dernière que les diplomates chinois devront désormais indiquer au département d’Etat américain chacune de leurs rencontres officielles avec des responsables des Etats fédérés ou d’institutions locales ou avec des organisations du secteur de l’éducation et de la recherche.
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L’administration américaine dit avoir pris cette mesure au nom de la «réciprocité», car en Chine, ses diplomates seraient victimes de restrictions d’accès à des personnes utiles à la compréhension des enjeux locaux.
«Même si on obtient une permission, elle peut parfois être annulée à la dernière minute. C’est une frustration depuis longtemps», a déclaré Terry Branstad, ajoutant que «nous espérons que le résultat (des mesures réciproques) sera d’obtenir un meilleur accès pour les diplomates américains ici en Chine».
Ainsi, Terry Branstad s’est vu refuser l’accès au Tibet à deux reprises. Il s’est rendu en mai 2019 dans cette région dont l’accès est d’ordinaire extrêmement contrôlé pour les diplomates et les journalistes étrangers.
Mais sur le trajet, des fonctionnaires chinois ont empêché les clients d’un café du Qinghai de parler aux diplomates, a affirmé Terry Branstad pour illustrer l’un des obstacles auxquels les diplomates américains en Chine se disent confrontés.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré le 21 octobre avoir «toujours eu une attitude enthousiaste» à l’égard des Etats-Unis. «Dans cette affaire, nous espérons que la partie américaine s’en tiendra aux faits (…) plutôt que de dresser des obstacles, et faire de fausses accusations», a dénoncé Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, lors d’une conférence de presse.
