lundi, mai 5

La Chine envisage de réviser la loi pour améliorer la prévention et le contrôle des maladies infectieuses

La Chine envisage d’améliorer son système de diffusion des informations sur les maladies infectieuses en révisant la loi, afin de renforcer les capacités de prévention et de contrôle de ces maladies.

Le projet de révision de la loi sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses a été soumis en troisième lecture à une session du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale qui s’est déroulé du 27 au 30 avril.

Le projet comprend des dispositions visant à renforcer les capacités de prévention et de contrôle des maladies dans les établissements médicaux. Il souligne la nécessité de continuer à améliorer les capacités de surveillance, de test, de diagnostic, de traitement et de recherche des hôpitaux spécialisés dans les maladies infectieuses ainsi que des hôpitaux généraux.

Le texte clarifie les responsabilités des différents départements gouvernementaux. Ainsi, le département de la prévention et du contrôle des maladies relevant du Conseil des Affaires d’Etat, sera chargé de proposer des ajustements au catalogue des maladies infectieuses.

Le projet décrit également les procédures à suivre pour répondre aux urgences en matière de maladies infectieuses. Le département de la prévention et du contrôle des maladies relevant du Conseil des Affaires d’Etat sera chargé d’élaborer des plans nationaux d’intervention d’urgence pour les principales maladies infectieuses et les maladies de causes inconnues.

Dans le même temps, en avril 2025, un projet d’Accord de l’Organisation Mondiale de la Santé sur les pandémies a été trouvé et sera présenté à la 78ème Assemblée mondiale de la Santé pour examen. La Chine s’inscrit dans cette démarche.

Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, « en parvenant à un consensus sur l’Accord sur les pandémies, non seulement elles ont mis en place un accord générationnel pour rendre le monde plus sûr, mais elles ont également démontré que le multilatéralisme est bien vivant, et que dans notre monde divisé, les nations peuvent encore travailler ensemble pour trouver un terrain d’entente et une réponse partagée aux menaces communes ».

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