Pour le président des Comores et président de l’Union africaine, Azali Assoumani, « le problème que nous avons parfois en Afrique, c’est qu’on n’arrive pas à investir parce qu’on paye les dettes ».
Ce dernier a appelé, lors d’une conférence de presse à la Chancellerie de Berlin le 20 novembre 2023, lors de la Conférence du G20 Compact with Africa, à une « compétition positive » entre l’Europe et la Chine pour les investissements en Afrique.
« Sincèrement on a un passé qui est un peu difficile avec nos voisins européens (…) on l’a géré avec un peu de difficulté et quand la Chine est venue, effectivement elle a tiré toutes les leçons et c’est comme cela qu’elle a eu une place très importante » en matière d’investissements, a déclaré Azali Assoumani.
« Mais maintenant je vous assure tout est en train de changer (…) on essaie de corriger les erreurs », a ajouté le Président des Comores. « On a besoin d’une compétition positive. Il n’y a pas un monopole quelque part (…) Tout le monde a sa place », a ajouté ce dernier.
« Le problème que nous avons parfois en Afrique, c’est qu’on n’arrive pas à investir parce qu’on paye les dettes », a observé Azali Assoumani. « La dette est tellement élevée que l’on ne peut pas investir », a-t-il remarqué, en marge d’une réunion du forum « G20 Compact with Africa », dédié à la promotion de l’investissement privé en Afrique.
Cette initiative avait été lancée par l’Allemagne en 2017 lors de sa présidence du G20. Avec sa population la plus jeune du monde et sa richesse en matières premières, l’Afrique suscite de plus en plus l’appétit de la Chine et des pays européens, anciens colonisateurs.
