Des parents ont dénoncé sur les réseaux sociaux, le tarif élevé de la sieste pour leurs enfants à l’école primaire.
Selon certaines informations publiées sur les réseaux sociaux chinois, dormir au bureau et dormir sur une natte coûtent respectivement 200 yuans et 360 yuans par semestre, tandis que les étudiants doivent payer 680 yuans par semestre pour posséder un lit dans une salle de sieste spéciale. Mais tout cela est volontaire, précise-t-on.
L’affaire est en tête des classements des sujets d’actualité en ligne, avec le hashtag correspondant recueillant 1,7 million de vues sur la plateforme de type Twitter Weibo.
De nombreux internautes ont imputé ces tarifs déraisonnables à l’école. « Nos enfants ont-ils besoin d’un professeur pour surveiller leur sieste ? Êtes-vous à l’aise d’être regardé pendant votre sommeil ? Pourquoi facturer de l’argent ? L’école est-elle si pauvre qu’elle est devenue folle ? » ont écrit certains internautes.
L’un des membres du personnel de l’école a répondu, notant que les frais étaient facturés sur la base d’un document public pertinent, selon lequel l’école avait demandé aux enseignants de guider et de prendre soin des élèves pendant la sieste du déjeuner, a rapporté le média basé à Chongqing, Shangyou News. « Les étudiants peuvent également rentrer chez eux pour faire la sieste », a ajouté le personnel.
La ligne d’assistance téléphonique 12345 du service gouvernemental de Dongguan a confirmé l’existe d’un document intitulé « Avis sur la promotion du service de pause déjeuner scolaire pour les élèves des écoles primaires et secondaires de Dongguan », lancé par le Bureau de l’éducation de Dongguan en 2019. Ce document mentionne que « les services de sieste sur le campus sont facturés sur une base volontaire, fixée à 2 yuans par jour« .
Un groupe de travail a été envoyé à l’école pour mener une enquête sur place, selon le Bureau de l’éducation de Dongguan. « Si des accusations illégales pour les siestes de l’après-midi sont constatées, nous nous joindrons aux départements concernés pour enquêter et punir l’école conformément à la loi« , a déclaré l’autorité éducative locale.
