Les plus grandes institutions financières publiques de Chine sont désormais limitées dans l’achat des matières premières russe, sous la menace de sanctions des États-Unis et des alliés sur l’opération militaire en Ukraine.
Cette limitation, qui pourrait seulement être temporaire, a été prise par au moins deux des plus grandes banques chinoises contrôlées par l’État, ICBC et Bank of China. Ces dernières sont sous le coup d’un risque de sanctions secondaires de la part de Washington, selon l’agence de presse Bloomberg.
ICBC, la plus grande banque mondiale des actifs et la Banque de la Chine, la plus grande banque commerciale de la monnaie chinoise, pourrait potentiellement perdre son accès au dollar, si elle finance des achats de produits russes. Pour Washington, l’achat de matière première russe peut être considéré comme un soutien à Moscou.
La nouvelle inquiète le monde occidental, après que la Russie a lancé une « opération militaire spéciale » en Ukraine, le 23 février. Depuis le déclenchement des conflits, les États-Unis, l’UE et d’autres pays alliés ont progressé avec des sanctions sur divers secteurs de l’économie russe, des responsables intégrées sur des listes noires et l’arrêt du service aérien vers et de la Russie.
Ces dernières années, la Chine a augmenté les achats de produits russes, dont près de 30% du pétrole et du gaz russes sont actuellement consommés par la deuxième plus grande économie mondiale.
Les nations ont convenu de stimuler la coopération dans le secteur financier et sur la fourniture de gaz lors de la dernière visite du président russe Vladimir Poutine à Beijing pour les Jeux olympiques d’hiver.
Le 26 février, la Chine s’est abstenue dans une résolution des Nations Unies condamnant l« agression » de la Russie contre l’Ukraine, exigeant le retrait immédiat des troupes russes en Ukraine.
