
« Le dialogue économique, à ce stade, n’a pas permis d’apporter une solution définitive à ce contentieux, mais je sais néanmoins pour en avoir longuement parlé avec son excellence He Lifeng que la porte de la discussion reste ouverte », a indiqué le ministre Eric Lombard.
La France est encore sous le joug des sanctions chinoises contre ce secteur, affectant durement la filière française, qui représentait 1,4 milliard d’euros d’exportations annuelles françaises vers la Chine.
« J’ai souhaité insister sur l’importance pour nous de revenir à la solution qui prévalait avant 2024. Je veux dire ici la confiance de notre capacité commune à y parvenir », a affirmé le ministre.
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La Chine impose depuis mi-novembre aux importateurs de brandys européens (eaux-de-vie de vin, essentiellement du cognac) de déposer auprès des douanes chinoises une caution, en représailles à une procédure européenne visant les subventions d’État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.
Ces mesures ont porté un coup en France à la filière cognac, qui affirme perdre 50 millions d’euros par mois depuis leur instauration.
Emmanuel Macron s’est déclaré le 13 mai « raisonnablement optimiste » quant aux négociations en cours avec la Chine sur le cognac. Mais son ministre s’est montré plus mesuré quand à ce dossier difficile.