
« Wang Wentao a adressé des représentations solennelles concernant l’inclusion de deux institutions financières chinoises dans la 18e série de sanctions de l’UE contre la Russie », a indiqué le ministère chinois du Commerce.
Le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, a protesté, auprès de son homologue européen, contre l’inclusion de deux banques chinoises dans les dernières sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie en raison de la guerre en Ukraine, a déclaré Pékin mercredi.
Les deux hommes ont « mené des discussions franches et approfondies sur la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Union européenne (UE) et sur d’autres questions clés afférentes », selon le communiqué de presse.
Cependant « Wang Wentao a adressé des représentations solennelles concernant l’inclusion de deux institutions financières chinoises dans la 18e série de sanctions de l’UE contre la Russie », lors d’une rencontre le 22 juillet avec le Commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
Le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendront à Pékin le 24 juillet, pour aborder diverses questions liées au commerce ou à la guerre en Ukraine, mais qui ne devraient pas déboucher sur des résultats concrets.
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L’UE a renforcé le 19 juillet ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être suivie par les États-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans son offensive contre l’Ukraine, lancée en 2022.
Ce nouveau paquet de sanctions, le 18ème depuis le début du conflit, est « l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour », avait déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. L’UE affirme que le renforcement des relations politiques entre la Chine et la Russie depuis l’offensive contre l’Ukraine a aidé l’économie russe à résister aux sanctions occidentales de grande ampleur. La Chine nie ces allégations.