Située à Taipei au sein d’un ensemble récemment restauré d’anciens dortoirs datant de la colonisation japonaise (1895-1945), la « Base de la littérature de Taïwan » a ouvert ses portes le 18 janvier.
Les sept anciens dortoirs japonais restaurés vont servir de lieux de rencontre pour les auteurs, lecteur, éditeurs et critiques littéraires à Taipei.
L’un des bâtiments y abrite une exposition permanente consacrée à l’histoire du site et de sa transformation en «base littéraire».
Un autre est consacré aux livres pour enfants. Un autre encore, baptisé le Jardin de la muse, accueillera des écrivains en résidence, la première à s’y installer étant l’autrice taïwanaise Yang Shuang-tzu, née en 1984.
En inaugurant cet ensemble, le ministre de la Culture, Lee Yung-te, a estimé qu’il s’agissait d’une étape importante et espéré que cette initiative donnerait naissance à de nouvelles œuvres littéraires, selon le site des autorités taïwanaises.
Ce nouvel espace s’inscrit dans la mission du musée d’aller à la rencontre du public, en particulier celui du nord de Taïwan, le musée étant situé dans le Sud, a expliqué le directeur du Musée national de la littérature de Taïwan, Su Shuo-bin.
