Les autorités sanitaires ont annoncé que «le risque que la mystérieuse pneumonie virale touchant actuellement la Chine soit transmissible entre humains est ‘faible’ mais pas exclu».
La maladie a fait un mort, alimentant la peur d’une réapparition d’un virus de type Sras, qui avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong entre 2002 et 2003.
L’une des 41 malades recensés à Wuhan (centre), la ville où l’épidémie a débuté, a peut-être été contaminée par son mari, selon la Commission municipale de l’hygiène et de la santé.
A lire aussi :Une étrange pneumonie apparaît et alertent les autorités sanitaires
Dans un communiqué, la commission a indiqué que l’époux travaillait sur un marché de gros de fruits de mer, où la plupart des cas ont été détectés jusqu’à présent. Or, sa femme dit ne jamais s’y être rendue.
«Aucune preuve explicite de transmission entre humains n’a été découverte» depuis le début de cette épidémie liée à un nouveau coronavirus, a souligné la commission.
Cependant, «la possibilité d’une transmission limitée entre humains ne peut être exclue, mais le risque d’une transmission inter-humaine continue est relativement faible», a précisé cette dernière. Le marché concerné est fermé depuis le 1er janvier, sur décision des autorités.
Par ailleurs, la maladie a été diagnostiquée chez une femme originaire de Wuhan lors de son arrivée en Thaïlande, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citant les autorités thaïlandaises.
Autre élément laissant penser à une transmission entre humains : la patiente en Thaïlande dit n’avoir pas fréquenté le marché de gros de fruits de mer incriminé, selon l’OMS.
La Commission municipale de l’hygiène et de la santé de Wuhan a précisé que la majorité des patients porteurs du virus était des hommes, d’un âge avancé.
À Hong Kong, les autorités ont renforcé leurs mesures de détection. Elles ont indiqué que 71 personnes s’étant rendues à Wuhan récemment ont été hospitalisées souffrant de fièvre et de problèmes respiratoires, mais 60 ont été autorisées à sortir et le virus n’a été diagnostiqué chez aucune d’entre elles.
