
« L’Organisation internationale de la médiation (International Organization for Mediation, IOMed) constitue un bien public juridique important au service de l’amélioration de la gouvernance mondiale », a déclaré le 30 mai à Hong Kong, Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères.
Ce dernier a déclaré qu’« en tant qu’initiative novatrice dans le domaine de l’état de droit international, l’IOMed revêtait une importance historique dans les relations internationales ». Selon lui, la création de l’IOMed représente « une actualisation des buts et des principes de la Charte des Nations Unies et comblera l’écart dans les mécanismes de la médiation internationale ».
« La création de l’IOMed aide à transcender la mentalité à somme nulle, à promouvoir la résolution amicale des différends internationaux et à favoriser des relations internationales plus harmonieuses », a-t-il noté.
Le ministre chinois a expliqué que l’IOMed « compléterait et créerait des synergies avec les procédures judiciaires, l’arbitrage et les autres mécanismes de règlement des différends internationaux existants ».
Mettant l’accent sur l’importance de renforcer la participation des pays en développement et d’améliorer la représentation et le droit à la parole du Sud global dans la gouvernance mondiale, Wang Yi a appelé les pays participants à mettre en place dès que possible un ensemble de règles et de mécanismes de médiation de niveau international, caractérisés par l’autonomie, la flexibilité, le pragmatisme et une grande efficacité.
« La Chine espère que les Etats signataires ratifieront rapidement la Convention et invite davantage de pays à la rejoindre activement », a souligné Wang Yi.
Environ 400 représentants de haut niveau de 85 pays et de près de 20 organisations internationales ont assisté à la cérémonie de signature de vendredi. Parmi eux, 33 pays ont signé la convention sur place, devenant ainsi les membres fondateurs de l’IOMed.
Mohammad Ishaq Dar, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Amon Murwira, ministre des Affaires étrangères et du Commerce international du Zimbabwe, Wendy Carolina Morales Urbina, procureure générale du Nicaragua, Nenad Vujic, ministre de la Justice de la Serbie, Ignazio Cassis, ministre des Affaires étrangères de la Suisse et Li Junhua, secrétaire général adjoint des Nations unies, ont prononcé des discours lors de l’événement.