vendredi, juillet 25

La Chine confirme que son vice-premier ministre ira en Suède négocier avec les États-Unis

Le vice-premier ministre chinois He Lifeng assistera à la cérémonie d’ouverture de la troisième Exposition internationale de la chaîne d’approvisionnement de Chine (CISCE) à Pékin, en Chine, le 16 juillet 2025.

Le vice-premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra dans les prochains jours en Suède pour participer au nouveau tour de négociations commerciales bilatérales avec les États-Unis. Sa visite durera du 27 au 30 juillet, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce.

«Selon le consensus important atteint par les chefs d’Etat des deux pays lors de leur entretien téléphonique le 5 juin, les deux parties tireront parti du rôle du mécanisme de consultations économiques et commerciales Chine-Etats-Unis, et continueront à mener des consultations sur les questions économiques et commerciales qui les préoccupent mutuellement sur la base des principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant», a ajouté un porte-parole du ministère.

Peu avant, la Chine avait déclaré qu’elle souhaitait «renforcer la coopération» avec les États-Unis lors des négociations commerciales qui se tiendront la semaine prochaine à Stockholm. «Nous allons renforcer le consensus, réduire les malentendus, renforcer la coopération et promouvoir un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines», a déclaré Guo Jiakun, lors d’un point presse régulier à Pékin.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, avait indiqué le 22 juillet qu’il allait rencontrer ses homologues chinois à Stockholm la semaine prochaine, évoquant une possible prolongation de la trêve, initialement fixée à la mi-août.

Selon Scott Bessent, les pourparlers pourraient couvrir un périmètre plus large de dossiers et inclure notamment les achats par la Chine de pétrole iranien et russe, visés par des sanctions américaines.

La Chine et les Etats-Unis se sont infligées réciproquement en début d’année des droits de douane prohibitifs, semant l’inquiétude dans les milieux économiques et financiers, avant de s’accorder sur une trêve précaire.