mardi, avril 23

La pollution revient dans le nord de la Chine

Treize villes du nord de la Chine située non loin de la capitale Pékin ont émis des alertes à la pollution ces derniers jours, laissant craindre une apparition de smog dans la région.

Les 13 villes, Tianjin et Tangshan, le plus grand centre sidérurgique de Chine, ont émis le 5 mars des alertes « orange » de forte pollution, soit la deuxième alerte la plus élevée, a indiqué le Centre national de recherche conjoint pour la résolution des problèmes clés de la lutte contre la pollution de l’air (CNRJ).

La qualité de l’air dans la région de Pékin, Tianjin et Hebei s’est nettement améliorée ces dernières années grâce à la « guerre contre la pollution » menée depuis 2014. Les smog se sont fait plus rares grâce notamment à la fermeture et la relocalisation d’installations industrielles ainsi que le relèvement des normes d’émission.

Le CNRJ a déclaré que le récent pic a été alimenté par une augmentation de l’activité industrielle, les aciéries et les cimenteries fonctionnant à des niveaux plus élevés. De plus, le trafic de camions diesel est également en hausse. Les autorités s’attendent à la présence de smog jusqu’au 10 mars.

La Chine tente de redynamiser son économie depuis la levée des restrictions strictes COVID-19 le 7 décembre 2022, laissant craindre une hausse de la pollution.

Une alerte orange signifie que l’indice de qualité de l’air (IQA) moyen sur trois jours a dépassé 200, ce qui est considéré comme une « forte pollution« . Cette alerte déclenche normalement des fermetures industrielles ou des réductions de production selon les réglementations chinoises.

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