A l’occasion de l’ouverture de la première session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN) qui se termine le 13 mars à Pékin, Li Keqiang, Premier ministre du Conseil des affaires d’État, a souligné l’ambition de la Chine à poursuivre un développement sain et durable vers l’écologie.
Le Premier ministre a rappelé que «cette année marque le changement de l’équipe gouvernementale. À l’avenir, nous poursuivrons nos efforts dans plusieurs domaines et secteurs, et continuerons à promouvoir le développement économique et social en ayant des priorités».
Parmi les priorités du gouvernement, il s’agira d’orienter le développement vers l’écologie, « en approfondissant la lutte contre la pollution de l’environnement ; en renforçant la construction des infrastructures environnementales urbaines et rurales ; en mettant en œuvre de grands projets de protection et ainsi qu’en poursuivant la restauration des écosystèmes importants ».
Par ailleurs, la Chine souhaite promouvoir l’utilisation propre et efficace du charbon ainsi que les technologies concernées et accélérer la mise en place d’un nouveau système énergétique. « Nous améliorerons les mesures de soutien au développement vert, ferons progresser le développement de l’économie du recyclage ainsi que l’utilisation économe et intensive des ressources ».
Il a indiqué que le gouvernement favorisera « économies d’énergie et la réduction des émissions de carbone dans les secteurs clés, et poursuivra la campagne Ciel bleu, Eau limpide, Terre propre », a indiqué le Premier ministre du Conseil des affaires d’État.
D’ailleurs dans son Rapport d’activité du gouvernement 2023, Li Keqiang a évoqué à plusieurs reprises la «protection de l’environnement écologique». Il a indiqué qu’au cours de ces cinq dernières années, « la préservation de la biodiversité a été renforcée. Nous avons cherché à traduire de mieux en mieux la civilisation écologique dans nos lois et institutions, nous efforçant de concilier économie et écologie ».
De plus, « le taux de couverture forestière et de protection des zones humides a respectivement dépassé 24% et 50% ; la superficie des terres touchées par l’érosion, la désertification ou l’ensablement a connu une diminution de 106 000 kilomètres carrés, 38 000 kilomètres carrés et 33 000 kilomètres carrés respectivement ».
