jeudi, avril 25

L’EPR franco-chinois est entrée en exploitation commerciale

Le second réacteur EPR du monde est désormais opérationnel et fournit de l’électricité propre aux citoyens chinois en toute sûreté, à Taishan.

Le 14 décembre 2018 a eu lieu la mise en exploitation commerciale du premier réacteur EPR du monde, en Chine. Le lancement du réacteur 1 de la centrale de Taishan a été un événement crucial dans l’industrie énergétique mondiale.

Neuf mois plus tard, EDF et son homologue chinois Guangdong Energy Group annoncent l’entrée en exploitation commerciale du second EPR de Taishan.

Ainsi, Framatome, filière d’EDF spécialisée dans les équipements et les services nucléaires, a déclaré que l’unité 2 de la centrale nucléaire de Taishan était entrée en exploitation commerciale le samedi 7 septembre 2019.

Cette seconde unité de production électronucléaire a a été raccordée au réseau électrique chinois le 23 juin, mais il passait un ultime test règlementaire de fonctionnement : entre le 30 août et le 7 septembre. Suite à cela, le second EPR chinois a montré qu’il pouvait fonctionner en pleine puissance et sans interruption pendant une période de 168 heures.

« La mise en service du deuxième EPR au monde sur le site de Taishan ainsi que les excellentes performances opérationnelles de l’unité 1 prouvent la qualité de la conception du réacteur et apportent des gages de faisabilité industrielle pour les projets en cours et en développement », a indiqué Jean-Bernard Lévy, le Président Directeur Général d’EDF.

La centrale nucléaire de Taishan est désormais pleinement opérationnelle, avec ses deux réacteurs EPR de 1.750 MW de puissance unitaire. Ils devraient produire et injecter sur le réseau électrique chinois jusqu’à 24 TWh d’électricité. Une production qui permettra de répondre aux besoins électriques de 5 millions d’habitants, tout en évitant l’émission de 21 tonnes de gaz à effet de serre.

Avec 48 réacteurs opérationnels et 9 en cours de construction, la taille du parc électronucléaire chinois se rapproche de celui de la France et des États-Unis. Le gouvernement chinois souhaite s’appuyer sur l’énergie nucléaire pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et atteindre l’indépendance énergétique.