lundi, août 25

Les Taiwanais refusent de rejeter les élus du Kuomintang

Les Taïwanais ont été de nouveau appelés aux urnes le 23 août pour décider si sept parlementaires du Kuomintang, le principal parti d’opposition, doivent être ou non révoqués.

Pour la porte-parole de Chine continentale, « les résultats du deuxième tour du vote de destitution visant des législateurs du parti chinois Kuomintang (KMT) à Taiwan montrent que le séparatisme de l »indépendance de Taiwan’ va à l’encontre de la volonté de la population et qu’il est voué à l’échec ».

Le deuxième tour du vote de destitution contre les sept législateurs a échoué samedi, aucune des propositions de destitution n’ayant été adoptée. Ce résultat représente une nouvelle victoire écrasante du KMT contre la campagne de destitution.

Après deux tours de scrutin infructueux, le Parti démocratique progressiste (PDP) reste un parti minoritaire au sein du corps législatif de l’île, avec 51 sièges sur 113.

 »A l’issue du premier tour de scrutin du 26 juillet, la population de Taiwan a une nouvelle fois dit ‘non’ à la farce politique malveillante du PDP », a noté Zhu Fenglian, porte-parole du Bureau des affaires des Taiwan du Conseil des Affaires d’Etat, lors d’une conférence de presse.

Cela démontre clairement que toute forme de séparatisme recherchant l’« indépendance de Taiwan » et de manipulation politique va à l’encontre de la volonté de la population et est vouée à l’échec, selon cette dernière.

Il y a un mois, le DPP n’était pas parvenu à destituer aucun des 24 représentants du KMT lors de révocations similaires.

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« Les efforts du DPP au pouvoir pour évincer tous les représentants du KMT et obtenir la majorité au sein de l’organe d’opinion publique de l’île sont devenus une farce politique et marqueront l’histoire politique de Taïwan », selon le journal China Daily.

Malgré « une opinion publique majoritairement favorable à des relations normales entre les deux rives du détroit », William Lai, dirigeant de Taiwan, « a mis en œuvre des politiques répressives, notamment les ’17 stratégies’ désignant la Chine continentale comme une force hostile ».

Un an seulement après l’entrée en fonction, William Lai « a bouleversé le paysage politique taïwanais, tout en nuisant aux relations entre les deux rives du détroit, insufflant de l’instabilité au développement de Taïwan. Les trois prochaines années seront cruciales pour l’île et ses relations avec le continent. Suivons attentivement l’évolution de la situation », selon le directeur de l’Institut d’études taïwanaises de l’Université de Wuhan.