lundi, avril 22

Meta a démantelé un important réseau de désinformation basé en Chine

Cinquante autres comptes liés à un autre réseau basé en Chine ont également été supprimés, a indiqué l’entreprise américaine dans son rapport trimestriel sur les menaces adverses. Plus de 100 pages Facebook, profils et comptes Instagram liés à ce réseau de désinformation ont été supprimés, a indiqué l’entreprise.

Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé avoir démantelé un important réseau de désinformation basé en Chine qui diffusait des contenus sur des questions politiques sensibles en Europe et aux États-Unis.

Meta a déclaré avoir supprimé plus de 100 pages Facebook, profils et comptes Instagram liés à ce réseau de désinformation, également présent sur d’autres plateformes comme YouTube, Telegram et Twitter, les accusant de violer ses politiques.

Cinquante autres comptes liés à un autre réseau basé en Chine ont également été supprimés, a indiqué le géant américain dans son rapport trimestriel sur les menaces adverses.

«Ces derniers réseaux ont expérimenté une série de tactiques que nous n’avions jamais vues auparavant dans des opérations basées en Chine», a souligné le rapport.

«Les derniers comportements en date comprennent la création d’une société médiatique de façade en Occident, l’embauche de rédacteurs indépendants dans le monde entier, la proposition de recruter des manifestants et la cooptation d’une ONG en Afrique», a ajouté l’entreprise.

Selon certains spécialistes, Meta a certes supprimé certains comptes, mais une grande partie du contenu reste encore en ligne, notamment sur le réseau social Twitter, propriété du milliardaire Elon Musk.

Parmi les messages diffusés, i y avait des contenus axés sur l’Europe, sur les questions qui divisent les États-Unis, notamment les brutalités policières, la criminalité et les droits des LGBT+, ou encore des posts défendant la position de Pékin sur sa politique dans la région occidentale du Xinjiang.

Twitter et Facebook sont officiellement bloqués en Chine continentale, les utilisateurs doivent recourir à des VPN interdits pour utiliser leurs sites web et applications. Alors que la Russie est accusée d’utiliser des «fermes à trolls» pour influencer l’opinion publique en Occident, la Chine n’étant pas considérée comme très avancée dans ce domaine.

Toutefois, Meta a déclaré que les derniers réseaux découverts sur ses plateformes indiquaient que les opérations basées en Chine devenaient de plus en plus sophistiquées.

En avril 2023, les autorités américaines ont également déclaré avoir inculpé un groupe d’agents du ministère chinois de la Sécurité publique, affirmant qu’ils avaient exploité un réseau de comptes de médias sociaux diffusant des messages favorables à Pékin.

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