jeudi, février 29

Le Gabon obtient d’importants investissements de la Chine

Après une visite du président Ali Bongo en Chine, plusieurs missions économiques de personnalités chinoises au Gabon, les deux pays ont signé un important mémorandum visant à dynamiser les secteurs forestiers du pays, dont le président gabonais attend beaucoup de retombé, dans un contexte économique morose.

La Chambre Internationale de Commerce de Chine (CICC) conduite par son vice-président Liu Shaoxi, s’est engagé auprès des ministres des eaux et Forêts, Estelle Ondo; du Commerce, Madeleine Berre; de l’Education nationale, Florentin Moussavou; et du Pétrole, Houangni Ambourouet.

Parmi les projets phares dans le secteur du bois, la création d’une bourse du bois, un musée de bois et le montage d’une usine de transformation du bois. Pour Estelle Ondo, la bourse de bois permettra « d’approvisionner le marché national et international en bois« , elle « constitue pour le Gabon une plate- forme révolutionnaire qui permettra à chaque opérateur économique de venir au Gabon s’approvisionner en bois, à montrer au monde l’effort fournis par le Gabon en matière de transformation du bois« .

Pour la délégation chinoise, le potentiel économique et commerciale du Gabon « constituent des arguments de confiance, de promotion de leurs investissements et de renforcement de la coopération sino-gabonaise« .

Des arguments ardument défendus par Ali Bongo, lors de son séjour en Chine, dont le gouvernement a salué un environnement des affaires propice à l’investissement privé. Il a d’ailleurs assuré « l’entière disponibilité du Gabon pour accueillir davantage d’investissements directs chinois dans les domaines agricole, touristique, industriel et bancaire, entre autres ».

Liu Shaoxi a également évoqué la construction d’une cité, l’aménagement du front de mer et la construction d’un parking au centre-ville de Libreville. Ces projet ravit le président du patronat gabonais, Alain Bâ Oumar qui a souligné que « la crise économique que subit notre pays actuellement, nous oblige à rechercher des sources alternatives de financement de partenariats, donc à diversifier nos partenaires. La Chine est un réservoir important de partenaires, de financements, de technique, de savoir-faire pour notre économie ».

Pour sa part, Alain Ba Oumar a mit en exergue les entreprises à la recherche de « ressources de financements alternatifs, qui recherchent des partenaires qui cherchent à vouloir densifier ses ressources. Et les hommes d’affaires chinois qui nous rendent visite peuvent nous apporter certaines des solutions que nous recherchons« .

Côté chinois, les possibilités qu’offrent le Gabon laissent présager des investissements publics et privés plus important dans les années à venir. D’autant que la Chine est pour le moment le 3ème fournisseur du Gabon, avec un volume d’importations de 8,6% et son premier client avec un volume d’exportations égal à 14,2%.

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