lundi, juin 9

He Lifeng est arrivé à Londres pour négocier avec les Américains

Le vice-Premier ministre He Lifeng est arrivé à Londres le 8 juin pour une visite de six jours, jusqu’au 13 juin, dans le cadre des négociations commerciales avec les Etats-Unis.

Le vice-Premier ministre He Lifeng, négociateur en chef chinois, arrivera au Royaume-Uni dimanche pour une visite de six jours, un jour avant le début d’un nouveau cycle de négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis à Londres le 9 juin, a annoncé le ministère chinois des Affaires étrangères.

La visite de He Lifeng durera jusqu’au 13 juin et il participera à la première réunion du Mécanisme consultatif économique et commercial sino-américain avec des représentants américains.

Le 6 juin, le président américain Donald Trump a annoncé sur sa plateforme Truth Social que le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick et le représentant au Commerce Jamieson Greer assisteraient aux négociations au nom de Washington, sans toutefois fournir de détails supplémentaires.

Cette annonce est intervenue au lendemain d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et le président chinois Xi Jinping. À l’issue de cet appel, Donald Trump a déclaré que la conversation « avait abouti à une conclusion très positive pour les deux pays », alors que la Chine et les Etats-Unis cherchent à résoudre un différend commercial de grande ampleur.

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Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine ont été bloquées peu après l’accord du 12 mai entre les deux principales économies visant à réduire les droits de douane.

Selon cet accord, les États-Unis et la Chine ont convenu d‘une suspension de 90 jours de la plupart des droits de douane et d’un allègement des mesures imposées depuis début avril.

La Chine et les États-Unis se sont mutuellement accusées d’en avoir violé les termes. Donald Trump a affirmé que la Chine n’avait pas respecté l’accord, tandis que Pékin a rejeté ces accusations le 9 juin, les qualifiant de « sans fondement » et a menacé de prendre des contre-mesures fortes pour protéger ses intérêts économiques.