L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, a souhaité que la Chine reprenne les discussions avec son gouvernement, afin d’éviter une crise du réchauffement climatique.
Les États-Unis et la Chine, les plus grandes économies du monde, doivent travailler ensemble pour lutter contre le changement climatique, a déclaré John Kerry. D’autant que les deux pays sont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde.
« Mon espoir est que le président Xi revienne à la table avec nous afin que nous puissions travailler ensemble pour faire face à cette menace internationale », a-t-il déclaré.
En août, la Chine a suspendu les pourparlers avec les États-Unis sur le climat, la sécurité et d’autres domaines en réponse à une visite controversée à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi.
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Concernant cette suspension des échanges, Wang Wenbin, porte-parole de la diplomatie chinoise, avait expliqué lors d’un point presse le 10 août qu’en raison « du grave impact de la visite de Pelosi à Taïwan, la Chine a suspendu les négociations bilatérales sur le changement climatique entre la Chine et les États-Unis, et toutes les conséquences qui en découlent devraient être assumées par les États-Unis ».
Ce dernier a assuré la participation de la Chine aux instances de coopération internationale et multilatérale pour lutter contre le changement climatique. Le porte-parole a indiqué que « la Chine est toujours un activiste et un acteur de la gouvernance mondiale du climat. Nous avons annoncé solennellement que nous nous efforcerons d’atteindre le pic de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060, et nous nous efforçons d’élaborer et de mettre en œuvre un système de politique à double carbone « 1+N » afin de promouvoir un développement à faible émission de carbone et une transformation verte ».
