La Chine fustige le Japon suite à ses allégations d’illumination radar

Le ministère chinois de la Défense nationale a exprimé le 7 décembre sa « vive insatisfaction et sa ferme opposition » à la provocation et à la tentative de désinformation du Japon, accusant Tokyo de perturber délibérément les exercices militaires chinois.

Le porte-parole du ministère de la Défense, Zhang Xiaogang, a réagit aux propos du ministère japonais de la Défense, qui affirmait que des avions de chasse du groupe aéronaval du Liaoning avaient illuminé un appareil des Forces d’autodéfense aériennes japonaises au-dessus de la haute mer, au sud-est d’Okinawa. Le Japon a indiqué avoir protesté vigoureusement auprès de la Chine.

Zhang Xiaogang a déclaré que les exercices en haute mer du groupe aéronaval du Liaoning, à l’est du détroit de Miyako, étaient pleinement conformes au droit et aux pratiques internationales. Ce dernier a indiqué que des avions japonais avaient pénétré à plusieurs reprises dans des zones d’entraînement désignées publiquement par la Chine et s’étaient livrés à des opérations de suivi et de perturbation rapprochées malveillantes, avant d’accuser ensuite la Chine d’un comportement inapproprié.

Zhang Xiaogang a qualifié les allégations du Japon de « cas classique où la partie coupable porte plainte ». « Nous exprimons notre profonde insatisfaction et notre ferme opposition à la provocation du Japon et à sa tentative de tromper l’opinion publique », a-t-il déclaré.

Le porte-parole a affirmé que le Japon était « devenu récemment de plus en plus agressif et provocateur dans le domaine de la sécurité et des affaires militaires », ajoutant que « le monde sait parfaitement ce qui se cache derrière de telles actions ».

« Si le Japon choisit de renouer avec le militarisme, il s’engagera dans une impasse », a déclaré Zhang Xiaogang, qui a exhorté le Japon à « prendre conscience de la situation, à réfléchir sérieusement à ses erreurs et à les corriger, et à abandonner définitivement toute stratégie erronée ». Zhang Xiaogang a conclu que « le Japon doit cesser de s’engager sur une voie qui le met en porte-à-faux avec le peuple chinois et la communauté internationale ».