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La Chine veut accroître les importations et les investissements étrangers sur son sol à horizon 2030

La Chine veut accroître les importations et les investissements étrangers sur son sol à horizon 2030

La Chine veut favoriser « un développement équilibré des importations » et favoriser les investissements sur son sol dans son prochain plan quinquennal pour la période 2026-2030, a déclaré le 24 octobre le ministre du Commerce, Wang Wentao.

« Nous devons promouvoir le développement équilibré des importations et des exportations (…) des efforts doivent être faits pour accroître les importations, pour répondre aux besoins de transformation et de modernisation industrielles ainsi qu’aux besoins de la population pour une vie meilleure », a déclaré le ministre, lors d’un point presse, qui s’exprimait sur l’adoption la veille par le plénum du comité central du Parti communiste des propositions pour le prochain plan quinquennal.

De nombreux partenaires étrangers de la Chine lui reprochent constamment le déséquilibre de leurs échanges commerciaux. Ils se plaignent aussi des obstacles rencontrés par les investisseurs en Chine, qu’il s’agisse de restrictions d’accès, de la réglementation existante, des droits de propriété ou de protection des données.

« Nous devons améliorer l’image de marque de l’investissement en Chine, créer de nouveaux avantages pour attirer les investissements étrangers, permettre à la fois l’accès au marché et la délivrance des permis d’exploitation, créer un environnement commercial transparent, stable et prévisible », a dit le ministre.

La Chine prendra l’initiative d’élargir son ouverture au cours de la période du 15ème Plan quinquennal

« En mettant l’accent sur le secteur des services, des efforts seront déployés pour élargir l’accès au marché et les domaines d’ouverture entre 2026 et 2030 », a déclaré le ministre du commerce, citant les propositions du Comité central du PCC concernant la formulation du 15e Plan quinquennal pour le développement économique et social, adopté lors du quatrième plénum du 20e Comité central du PCC qui s’est achevé jeudi.

« La Chine élargira les programmes pilotes pour l’ouverture dans les télécommunications à valeur ajoutée, les biotechnologies et les hôpitaux à capitaux entièrement étrangers, tout en accroissant de manière ordonnée l’ouverture des secteurs de l’éducation et de la culture« , a précisé Wang Wentao.

« La Chine accélérera la promotion des accords commerciaux et d’investissement régionaux et bilatéraux et étendra son réseau de zones de libre-échange de haut niveau », a-t-il poursuivi.

Concernant le commerce, « la Chine prévoit de renforcer les échanges de biens intermédiaires et le commerce vert, d’améliorer le système de gestion par liste négative pour le commerce transfrontalier des services, et d’augmenter progressivement l’ouverture dans le commerce numérique », selon Wang Wentao.

« La Chine intensifiera également ses efforts pour accroître les importations afin de répondre aux besoins de la transformation et de la modernisation industrielles, ainsi qu’à la demande du peuple concernant une vie meilleure« , a-t-il révélé.

Pour créer de nouveaux avantages dans l’attraction des investissements étrangers, la Chine favorisera un environnement institutionnel transparent, stable et prévisible, a-t-il affirmé.

« Nous accélérerons le développement des forces productives de nouvelle qualité, promouvrons la croissance d’industries telles que l’intelligence artificielle (IA), les biotechnologies et les nouvelles énergies, et ferons du vaste marché chinois un terrain d’essai mondial, un centre d’application et un pôle de profit pour l’innovation« , a déclaré le ministre chinois du commerce.

Soulignant que l’initiative « Ceinture et Route » n’est pas un « spectacle solo« , mais une « chorale« , Wang Wentao a affirmé que la Chine approfondirait la coopération pragmatique avec les pays concernés dans le commerce, l’investissement, l’industrie et les échanges culturels, tout en élargissant la collaboration dans le développement vert, l’économie numérique et l’IA.

« A l’avenir, que ce soit dans l’ouverture ou l’attraction des investissements, nous éviterons les approches à somme nulle qui nuisent aux autres pour un gain personnel », a ajouté le ministre. « Nous nous concentrerons plutôt sur un développement mutuellement bénéfique et partagé. »

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