dimanche, mars 24

Le Japon brouille moins les avions de combats de la Chine

Le Japon a limité le brouillage des avions de combat à ceux qui menacent de violer son espace aérien, ont déclaré des sources gouvernementales japonaises. D’ailleurs, auparavant le brouillage d’avions concernait principalement les avions militaires chinois.

Le changement de politique intervient alors que le ministère de la Défense cherche à passer d’une mobilisation aérienne réactive à une surveillance proactive, libérant des ressources pour se concentrer sur une formation de plus haut niveau de leurs soldats, à l’aide de ses derniers chasseurs furtifs F-35, ont indiqué les sources.

Le nombre de fois où les jets ont été brouillés au cours de l’exercice 2020 a considérablement diminué en raison de la nouvelle politique restrictive, en dépit de l’affirmation de la souveraineté de la Chine en mer de Chine orientale, pendant la pandémie du nouveau coronavirus, selon le ministère de la Défense.

La force d’autodéfense aérienne japonaise met actuellement à niveau sa flotte de chasseurs furtifs F-35, mais ils ne sont pas appropriés pour le brouillage. L’objectif est de montrer la présence militaire du Japon auprès des aéronefs étrangers, dans le but de les dissuader de pénétrer dans son espace aérien.

La réduction du nombre de brouillages visera probablement à améliorer l’efficacité opérationnelle et à réduire la charge des pilotes. Il devrait également permettre à l’ASDF d’augmenter la formation de haut niveau avec les jets F-35.

La Chine a intensifié ses activités militaires en mer de Chine orientale depuis que le gouvernement japonais a placé sous le contrôle de l’État une partie d’un groupe d’îles, que le Japon appelle Senkaku et la Chine le Diaoyu, en septembre 2012.

Le gouvernement japonais a brouillé des avions de combat chinois, dont le record est 851 fois au cours de l’exercice 2016, et 675 fois au cours de l’exercice 2019. Mais sous les nouvelles restrictions, le gouvernement a brouillé les avions 331 fois au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2020 à partir d’avril, 192 fois de moins que la même période l’année précédente.

L’ASDF surveillera la nationalité et la route des aéronefs volant dans la zone d’identification de la défense aérienne installée en dehors de son espace aérien à l’aide de sites radar et de systèmes d’alerte rapide aéroportés.

Le personnel militaire sera de quart 24 heures sur 24 afin que des avions de combat puissent être immédiatement envoyés pour répondre à toute menace aérienne potentielle.

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