mardi, avril 23

Le monde doit agir face à l’atteinte à la transparence en matière de santé publique de la part de la Chine, déclare l’AHF

LOS ANGELES--(BUSINESS WIRE)--La AIDS Healthcare Foundation (AHF) s’est alarmée et a exprimé sa déception aujourd’hui à propos de l’apparente initiative de la Chine visant à supprimer les mentions permettant à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’accéder rapidement aux sites de flambée de la maladie lors de futures pandémies, au sein d’un document clé lié aux négociations d’un nouveau traité sur les pandémies. Ce développement a d’abord été rapporté par la Health Policy Watch et attribué à une source diplomatique.


« Depuis le commencement, la pandémie a pris de nombreux mois d’avance car il y avait un manque de transparence, de prise de responsabilité et de coopération, exactement ce dont nous avons terriblement besoin dans une nouvelle Convention internationale de santé publique », a déclaré Michael Weinstein, président de l’AHF. « Les négociations concernant le traité n’ont pas encore complètement débuté, mais la Chine agit déjà pour porter atteinte aux principes fondamentaux de la santé publique au détriment du monde entier. Alors que nous entrons dans la troisième année de la pandémie, nous payons encore le prix de ces retards, et les origines du SARS-CoV-2 demeurent une question sans réponse. Si la communauté des nations entend bien s’attaquer au danger de futures pandémies, les États Membres ne doivent pas laisser la Chine ou toute autre nation faire obstacle unilatéralement aux dispositions qui permettraient aux scientifiques d’accéder rapidement aux nouvelles flambées sur le terrain et d’y riposter. »

Le document en question est un rapport intérimaire du Groupe de travail des États Membres sur le renforcement de la préparation et de la riposte de l’OMS aux urgences sanitaires (WGPR). Il synthétise une série de propositions et de recommandations pour le traité envisagé alors que l’Assemblée mondiale de la santé se prépare à formuler la première version de l’instrument et à entamer les négociations.

L’AHF appelle à la transparence depuis le début de la pandémie, particulièrement de la part de la Chine, laquelle a refusé aux enquêteurs l’accès au personnel, aux installations et aux données des premiers cas, ce qui pourrait aider à déterminer les origines du SARS-CoV-2.

Alors que les pays commencent à définir leurs positions sur le traité, le risque que les impératifs d’une santé publique mondiale succombent encore une fois aux intérêts politiques est bel et bien présent, laissant en définitive le monde exposé aux pandémies. Les États Membres feraient bien de ne pas oublier les 5,5 millions de personnes décédées de la COVID-19 parce que le monde n’était pas préparé et a été lent à riposter.

La AIDS Healthcare Foundation (AHF), la plus grande organisation mondiale de lutte contre le sida, fournit actuellement des soins et/ou services médicaux à plus de 1,6 million de personnes dans 45 pays à travers le monde, notamment aux États-Unis, en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes, dans la région Asie-Pacifique et en Europe. Pour en savoir plus sur l’AHF, consultez notre site Internet : www.aidshealth.org, retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/aidshealth, ou suivez-nous sur Twitter : @aidshealthcare ou Instagram : @aidshealthcare

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.


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