
Le secrétaire à l’Énergie, Chris Wright, a déclaré le 5 février qu’il ne s’inquiétait pas de l’impact que pourraient avoir les ventes de gaz russe à la Chine sur les exportateurs américains de cette énergie.
La Russie et la Chine ont donné leur accord plus tôt cette semaine à un projet de gazoduc baptisé Power of Siberia 2, soulignant ainsi le refus du président chinois, Xi Jinping, de céder aux pressions occidentales qui lui demandent de condamner Moscou.
Chris Wright a mis en avant, lors d’un événement organisé le 5 septembre au Council on Foreign Relations, la politique de l’administration Trump visant à accélérer les exportations de gaz naturel liquéfié.
« Je pense que sous cette administration, il s’agira de la plus grande exportation de notre pays, car les exportations vont doubler durant ce mandat », a-t-il affirmé. « C’est un moyen de permettre à nos alliés européens de se passer du gaz russe ».
À l’issue de l’événement, Chris Wright a expliqué aux journalistes que la Russie avait perdu bien plus de parts de marché auprès de ses clients traditionnels en Europe qu’elle n’en gagnait en Chine. « Je ne m’inquiète pas pour les exportations américaines d’énergie », a-t-il déclaré au sujet de l’intérêt chinois pour le gaz russe.
« Mais notre principale préoccupation, qui figure en tête de l’agenda de Donald Trump, c’est de mettre fin aux tueries en Ukraine, et donc la nécessité de réduire les revenus russes issus de la vente d’énergie, c’est là tout l’enjeu ».
En effet, le président américain, a lors de son second mandat, imposé des droits de douane supplémentaires de 25% sur les produits importés d’Inde en réponse à l’achat de pétrole russe par ce pays.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas imposé pas de sanctions directes contre les entités énergétiques russes.