vendredi, mars 29

L’intelligence artificielle au service des prisons

Les services correctionnels de Hong Kong ont annoncé vouloir tester diverses technologies de surveillance, dans le but de créer des « prisons intelligentes ». Ces prisons seraient capables d’assurer une meilleure protection aussi bien aux prisonniers qu’aux gardiens.

Selon le quotidien hongkongais South China Morning Post, de nouveaux services seront utilisés pour surveiller les comportements anormaux des prisonniers, pour prévenir les tentatives d’automutilation et pour améliorer le quotidien des gardiens.

Seuls trois établissements pénitentiaires participeront aux différentes phases d’expérimentation même si à terme, Hong Kong envisage de tous les convertir en « prisons intelligentes ».

Les détenus de ces trois prisons tests seront tous munis d’un bracelet de type tracker qui surveillera leurs moindres faits et gestes en communiquant aux gardiens leur emplacement exact à tout moment de la journée. Ces bracelets devraient également prendre leur rythme cardiaque.

La prison devrait également être équipée de caméras qui utiliseront une intelligence artificielle, qui devra détecter tout comportement anormal afin de prévenir d’éventuelles bagarres ou des problèmes médicaux par exemple.

Parmi ces nouvelles technologies, un robot qui sera chargé de fouiller les excréments des prisonniers à la recherche de drogue passée en contrebande. Actuellement, cette tâche est exécutée par le personnel de la prison à l’aide d’un bâton en bois.

Certaines caméras pourraient être installées dans les salles de bain, posant un question morale d’atteinte à la vie privée. Pur certains observateurs, cette mesure est la mesure de trop, dans la surveillance.

Mais Danny Woo Ying-min, commissaire aux services pénitentiaires de la ville de Hong Kong, a assuré que certaines zones seront noircies afin de laisser une certaine intimité aux prisonniers.