samedi, mars 2

Londres envisage l’interdiction de matériel médical en provenance du Xinjiang

Les parlementaires britanniques vont examiner un amendement visant à interdire au gouvernement l’achat de matériel médical fabriqué dans la région autonome de Chine, le Xinjiang.

De plus, la Chambre basse du Royaume-Uni va étudier une modification d’un projet de loi portant sur la santé que propose la chambre haute du parlement britannique vise à éliminer le travail forcé des chaînes d’approvisionnement des services de santé.

L’amendement ne mentionne pas la région du Xinjiang en particulier, mais exige du gouvernement qu’il veille à ce que l’achat de biens et services destinés aux services de santé en Angleterre « évite l’esclavage moderne ».

Le Xinjiang est devenu un point de tension entre les gouvernements occidentaux et la Chine ces dernières années. Certains pays ont qualifié de génocide la politique de la Chine dans la région.

Les groupes de défense des droits de l’homme estiment que plus d’un million de personnes, Ouïghours et membres d’autres minorités musulmanes, y ont été internées dans des « camps ».

La Chine a nié ces accusations, et déclaré que ces camps sont des centres de rééducation et de formation et nie tout abus, affirmant qu’elle lutte contre l’extrémisme religieux.

Selon le site Politico, le ministre britannique de la Santé Sajid Javid soutient l’amendement. Une telle modification pourrait donc obliger les entreprises privées qui obtiennent des contrats du service de santé publique à répondre à des critères relatifs à l’esclavage moderne.

Cette loi, si elle est adoptée, pourrait inciter à la création d’une liste noire des entreprises ne répondant pas aux exigences du Royaume-Uni.

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