mardi, juin 3

De nouveaux échantillons pour la recherche envoyés sur Terre

Les derniers échantillons issus de 25 expériences scientifiques menées à bord de la station spatiale Tiangong de Chine, d’un poids total d’environ 37,25kg, ont été ramenés sur Terre, le 30 avril.

Ces échantillons représentent le huitième lot de matériaux expérimentaux provenant du laboratoire en orbite. Ils ont été ramenés sur Terre à bord de la capsule de retour de Shenzhou-19.

Selon un communiqué de l’Académie chinoise des Sciences (ACS) daté du 1er mai, « les matériaux rapatriés proviennent d’expériences en sciences de la vie dans l’espace, en science des matériaux et en nouvelles technologies spatiales ».

« Les échantillons sensibles au facteur temps, issus des expériences en sciences de la vie, ont été rapidement acheminés depuis le site d’atterrissage jusqu’à Pékin ». Le 30 avril, après une inspection par le Centre de technologie et d’ingénierie pour l’utilisation de l’espace de l’ACS, les échantillons ont été remis aux scientifiques pour des recherches approfondies.

Ces données biologiques comprennent 20 types différents, la plus grande variété jamais ramenée sur Terre pendant la phase opérationnelle de la station spatiale. Ils comprennent notamment des cellules osseuses, des cellules souches humaines, des cellules épithéliales bronchiques, des embryons humains et animaux, des échantillons de protéines et des mouches drosophiles, selon l’ACS.

Selon l’Académie chinoise des Sciences, les chercheurs analyseront ces échantillons, afin d’explorer des questions clés, telles que les mécanismes cellulaires à l’origine de la perte osseuse dans l’espace, l’impact de la microgravité sur la croissance et le maintien des cellules souches humaines, et le rôle des radiations spatiales dans le développement du cancer.

Les études porteront également sur l’effet de l’environnement spatial sur le développement embryonnaire précoce chez les mammifères ainsi que sur la modification des relations structure-fonction des protéines en microgravité. Des expérimentations supplémentaires relatives aux mouches drosophiles permettront d’étudier leur adaptation aux conditions uniques de l’espace, a souligné l’académie.

Les découvertes devraient apporter de nouvelles informations sur la protection de la santé humaine durant les missions spatiales, tout en apportant potentiellement des connaissances utiles à la recherche médicale sur Terre.

Des échantillons pour la science des matériaux, notamment des alliages de tungstène, de l’acier à haute résistance, des cristaux spécialisés, des matériaux semi-conducteurs, des composés de renforcement du sol lunaire et de nouveaux lubrifiants, devraient être transportés ultérieurement à Pékin pour anal.

« Cette recherche vise également à soutenir le développement de matériaux de nouvelle génération destinés à des applications avancées, notamment les composants de moteurs à réaction, la lithographie en lumière ultraviolette extrême, la construction lunaire, les grandes structures spatiales déployables, telles que les panneaux solaires flexibles, et les lubrifiants spatiaux durables, autant d’éléments essentiels à l’exploration spatiale lointaine », d’après l’académie.

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