« Les élections présidentielles américaines sont une affaire interne aux États-Unis, dans lesquelles la Chine n’a aucun intérêt et n’est jamais intervenue », a écrit le Quotidien du peuple.
Le journal a expliqué que « les problèmes auxquels les États-Unis sont actuellement confrontés ne peuvent être résolus en déplaçant les contradictions. Le plus grand ‘ennemi’ des États-Unis, ce sont les États-Unis eux-mêmes ».
La Chine et les Etats-Unis ont désormais des relations extrêmement tendues, depuis le lancement par le président Donald Trump d’une guerre commerciale sans précédent.
Les points de tension entre la Chine et les Etats-Unis se sont par la suite portés sur les droits de l’homme au Xinjiang, la situation à Hong Kong, la gestion du Covid-19 par la Chine et la concurrence technologique.
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Selon Zhong Sheng, pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère, certains experts internationaux « ont régulièrement déploré que lors des élections présidentielles américaines des 40 dernières années, la question de la Chine a toujours été un sujet majeur des deux partis aux États-Unis, et les commentateurs de journaux et divers médias se disent tous experts des questions chinoises ».
Ce dernier déplore que depuis la fin de la guerre froide (1947-1991), la Chine est devenue un sujet « fixe dans les élections générales américaines », parlant de « menace chinoise », afin de « montrer sa fermeté dans la protection des intérêts américains ».
Citant les analyses fournies par David Lampton, chercheur principal au Centre pour les études d’Asie-Pacifique de l’Université de Stanford, Zhong Sheng a expliqué que « les anciens président américain se montraient passifs après être devenu président parce qu’il avait lancé des remarques fortes et dures sur la Chine pendant la campagne électorale, et avait ensuite dû faire face à la tâche majeure du nettoyage du ‘désordre’ des relations américano-chinoises affectées par ses paroles ».
Selon lui, la contexte politique et sanitaire, l’économie mondiale en difficulté et la crise de la discrimination raciale et de l’injustice sociale aux États-Unis, « la Chine n’est pas le plus gros problème pour les États-Unis. Le seul problème dans l’actuelle ‘saison politique américaine’ est ‘qui aura le courage de dire cette vérité’? ».
« En tant que pays indépendant, la Chine a le droit de sauvegarder sa propre souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement, et elle ne sacrifiera pas ses propres principes pour coopérer avec le jeu électoral américain », a assuré l’auteur de l’article « Les élections américaines ne doivent pas abuser de la question chinoise ».
Zhong Sheng a indiqué que « le ‘découplage‘ entre la Chine et des Etats-Unis, et même les conflits, ne sont pas dans l’intérêt commun des deux pays et des peuples du monde. Peu importe à quel point la ‘question de la Chine’ est abusivement utilisée dans la campagne électorale américaine, elle ne changera pas la logique de l’histoire ».
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