jeudi, avril 25

La croissance économique de la Chine devrait rester robuste

Le chiffre de la croissance économique de la Chine va être publié le premier semestre de l’année 2021 et devrait rester robuste à un niveau à deux chiffres.

Cette conjoncture s’explique par l’accélération du dynamisme économique dans un contexte d’amélioration constante du climat des affaires, ont déclaré des responsables et des économistes.

Huang Yanming, directeur de l’Institut de recherche de Guotai Junan Securities, banque d’investissement du pays, a indiqué que la croissance du PIB de la Chine pourrait atteindre 8% en glissement annuel au deuxième trimestre de l’année 2021, alors que la situation épidémique est restée largement sous contrôle en Chine et que la demande extérieure est restée forte.

Une croissance de 8% marquerait un ralentissement par rapport aux 18,3% du premier trimestre pour la Chine. Mais la dynamique économique sous-jacente s’est accélérée, car le taux de croissance de la Chine lors du premier semestre très élevé était principalement attribuable à une base de comparaison faible en raison de l’impact du Covid-19, selon M. Huang Yanming.

La Chine va publier des données économiques clés, dont ses chiffres de croissance du PIB pour le premier semestre et le deuxième trimestre de l’année 2021. Ces chiffres devraient donner, selon les experts, de nouveaux indices sur la façon dont la deuxième économie du monde stimule la reprise mondiale.

«La Chine est déjà un pôle distinct de croissance mondiale», a affirmé BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, dans ses dernières perspectives de mi-année. Ce dernier a souligné que «l’économie chinoise a traversé le choc du Covid-19 bien mieux que ses pairs mondiaux».

«La croissance économique robuste de la Chine repose non seulement sur le contrôle efficace du virus par le pays, mais également sur ses efforts intensifiés pour revitaliser les entreprises», ont souligné des responsables et des experts.

La Chine a lancé une série de mesure pour faire face à l’impact économique du Covid-19 en se concentrant sur la survie des acteurs du marché et sur l’amélioration du climat des affaires. D’autres mesures de soutien ont été mise en place, telles que le report des remboursements de prêts, des réductions d’impôts et de frais, ainsi que des canaux directs pour injecter une aide politique aux entreprises, tout en poursuivant les réformes pour rationaliser les approbations réglementaires et faciliter les entrées sur le marché.

Martin Raiser, directeur pour la Chine au sein de la Banque mondiale, a déclaré que l’Empire du milieu a apporté de profonds changements à son climat des affaires depuis 2018.

De son côté, Xu Lejiang, chef adjoint du Département du travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et vice-président exécutif de la Fédération pan-chinoise de l’industrie et du commerce, a déclaré que les améliorations apportées par la Chine à son environnement des affaires avaient joué un rôle essentiel dans la promotion de la reprise des entités commerciales et de l’économie chinoise.

Ainsi, selon un sondage mené par la Fédération auprès de plus de 40.000 entreprises privées en janvier 2021, environ 90% ont déclaré avoir récolté les bénéfices d’un soutien politique. Ce dernier a indiqué que «des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux préoccupations restantes de certains entrepreneurs, notamment concernant des entrées sur le marché moins équitable pour les entreprises privées et une mise en œuvre incohérente des politiques par certaines autorités».

Martin Raiser a indiqué lors d’un symposium organisé samedi par le Centre de recherche pour le développement du Conseil des affaires d’État chinois que «les efforts de la Chine ne peuvent pas s’arrêter là».

Il a souligné que les performances relativement faibles du pays en matière d’accès au financement, de paiement des impôts et de commerce transfrontalier ouvraient également la voie à des améliorations potentielles de l’environnement des affaires, qui seront au cœur du développement futur du pays.

Pour Wang Jun, chef de l’Administration chinoise des affaires fiscales, l’administration va poursuivre les réformes du système fiscal et compte dynamiser les acteurs du marché, contribuant davantage à la construction d’un environnement des affaires orienté vers le marché, fondé sur la loi et internationalisé.

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