dimanche, mars 24

Le chinois Baidu espère lever jusqu’à 3,6 milliards via une cotation à Hong Kong

L’entreprise chinoise Baidu utilisera les 3,6 milliards de dollars issus de la cotation pour financer son intelligence artificielle et ses services mobiles.

Le géant chinois de l’internet Baidu a annoncé vouloir lever jusqu’à 3,6 milliards de dollars (3,2 mds €), à la Bourse de Hong Kong, en plus de sa cotation actuelle à Wall Street.

Côté sur l’indice Nasdaq de la Bourse de New York, le «Google chinois» a indiqué dans sa demande vouloir vendre 95 millions d’actions à un prix plafond de 295 dollars hongkongais (31,83€) par action, au cours de cette cotation secondaire.

Hong Kong est devenue une place attrayante pour les entreprises technologiques chinoises, qui font face à une surveillance et des restrictions plus strictes aux États-Unis.

Nombre d’entreprises chinoises ont cherché ces derniers mois à s’inscrire sur des listes de cotation primaires et secondaires plus près de la Chine, alors que la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis s’intensifiait sous la présidence américaine de Donald Trump.

En juin 2020, le groupe chinois de vente en ligne JD.com, autre géant technologique coté aux États-Unis, avait levé quelque 3,5 milliards d’euros lors de ses débuts à la Bourse de Hong Kong.

Modèle test de voiture munie de la conduite autonome de Baidu

Baidu a dit vouloir utiliser l’argent issu de la cotation à Hong Kong pour développer son intelligence artificielle et ses services mobiles. Fondé en 2000, le groupe est devenu le principal fournisseur de moteurs de recherche en Chine après le blocage de Google dans le pays en 2010.

Ces dernières années, l’entreprise chinoise s’est diversifiée dans les services tels que la cartographie et la livraison de nourriture, tout en investissant dans des applications d’intelligence artificielle comme les robotaxis.

Dans un dossier déposé auprès de l’autorité de régulation de la Bourse américaine, la SEC, Baidu a indiqué que ses résultats financiers 2020 avaient été «considérablement affectés par la pandémie de Covid-19», entraînant une baisse de 5% sur un an du chiffre d’affaires des services de publicité en ligne, sa première source de revenus.

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