mardi, avril 23

Le dirigeant d’Hong Kong met en garde contre la «résistance»

Le chef de l’exécutif John Lee a regretté le 1er juillet que l’ancienne colonie britannique, Hong Kong, soit toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine.

À l’occasion du 26ème anniversaire de la rétrocession d’Hong Kong de la Grande-Bretagne à la Chine, le 1er juillet, le dirigeant d’Hong Kong a déclaré que la ville devait se prémunir contre les «forces destructrices qui s’engagent dans une résistance douce».

John Lee a affirmé que Hong Kong est désormais «largement stable», mais qu’elle est toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine. «Il existe également des forces destructrices qui se livrent à une résistance douce, cachées à l’intérieur d’Hongkong», a ajouté l’ancien chef de la sécurité. «C’est pourquoi nous devons rester vigilants et prendre nous-mêmes l’initiative pour protéger la sécurité nationale».

La Grande-Bretagne a cédé son ancienne colonie à la Chine en 1997, laissant place à un modèle de gouvernance de 50 ans appelé «un pays, deux systèmes», qui devait garantir des libertés fondamentales et une certaine autonomie.

Jusqu’en 2019, le 1er juillet était l’occasion de faire la démonstration des libertés dont jouissait la ville par rapport à la Chine continentale, avec des milliers d’habitants défilant en marge des célébrations pour exprimer leurs revendications politiques et sociales.

Mais ce cortège, comme tout rassemblement, est interdit par la police depuis deux ans, officiellement pour raisons sanitaires et sécuritaires. Selon les critiques du gouvernement, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises. Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, de nombreuses personnalités de l’opposition sont en prison ou en exil.

Le 1er juillet, les rues étaient calmes et la police a déclaré n’avoir reçu aucune demande pour défiler. Selon les dirigeant d’Hong Kong met en garde contre la «résistance», 26 ans après la rétrocession

John Lee a regretté ce samedi que l’ancienne colonie britannique soit toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine.

À l’occasion du 26e anniversaire de la rétrocession d’Hongkong de la Grande-Bretagne à la Chine, samedi, le dirigeant d’Hongkong a déclaré que la ville devait se prémunir contre les «forces destructrices qui s’engagent dans une résistance douce».

John Lee a affirmé que Hong Kong est désormais «largement stable», mais qu’elle est toujours la cible de pays qui s’opposent à la montée en puissance de la Chine. «Il existe également des forces destructrices qui se livrent à une résistance douce, cachées à l’intérieur d’Hongkong», a ajouté l’ancien chef de la sécurité. «C’est pourquoi nous devons rester vigilants et prendre nous-mêmes l’initiative pour protéger la sécurité nationale».

«Un pays, deux systèmes»

La Grande-Bretagne a cédé son ancienne colonie à la Chine en 1997, laissant place à un modèle de gouvernance de 50 ans appelé «un pays, deux systèmes», qui devait garantir des libertés fondamentales et une certaine autonomie.

Jusqu’en 2019, le 1er juillet était l’occasion de faire la démonstration des libertés dont jouissait la cité par rapport à la Chine continentale, avec des milliers d’habitants défilant en marge des célébrations pour exprimer leurs revendications politiques et sociales.

Mais ce cortège, comme tout rassemblement, est interdit par la police depuis deux ans, officiellement pour raisons sanitaires et sécuritaires. Selon les critiques du gouvernement, la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin après les manifestations de 2019 a réduit à néant les libertés promises. Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, de nombreuses personnalités de l’opposition sont en prison ou en exil.

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Le 1er juillet, les rues étaient calmes et la police a déclaré n’avoir reçu aucune demande pour défiler. Selon les médias locaux, plus de 6000 policiers ont été déployés dans la ville pour assurer l’ordre. Cinq militants ont déclaré à l’AFP que les autorités leur avaient «rappelé» de ne pas organiser de manifestations le 1er juillet ou pendant la période précédant l’anniversaire.

Dans son discours, John Lee a également déclaré que le centre financier, dont l’économie a fait face à de strictes restrictions imposées durant la pandémie de Covid-19, qui était sur la «voie rapide du retour à la normalité».

Augmentation du PIB

Responsable de la réponse sécuritaire de Hong Kong aux manifestations de 2019, John Lee a prêté serment en tant que dirigeant de la ville le 1er juillet 2022, après avoir brigué le poste sans opposition et avec le soutien de Pékin. Il a dit s’attendre à une augmentation du PIB «d’environ 3,5 à 5,5%» en 2023.

La région administrative spéciale (RAS) chinoise s’est conformée à la politique dite du «zéro Covid» de Pékin pendant près de trois ans, au prix de séparations familiales, d’un arrêt du tourisme et d’un coup dur porté aux entreprises.

Hong Kong a néanmoins connu l’un des pires taux de mortalité lié au Covid-19 au monde – principalement en raison du faible taux de vaccination de ses habitants, en particulier chez les personnes âgées.édias locaux, plus de 6000 policiers ont été déployés dans la ville pour assurer l’ordre.

Cinq militants ont déclaré à l’AFP que les autorités leur avaient «rappelé» de ne pas organiser de manifestations le 1er juillet ou pendant la période précédant l’anniversaire.

Dans son discours, John Lee a également déclaré que le centre financier, dont l’économie a pâti des strictes restrictions imposées durant la pandémie, était sur la «voie rapide du retour à la normalité».

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