vendredi, avril 19

Les Etats-Unis condamnent les sanctions de la Chine

Les États-Unis ont condamné les sanctions prises par la Chine à l’encontre de deux responsables d’une organisation américaine de défense des libertés religieuses et d’un parlementaire canadien. Washington a également dit surveiller de près la question du travail forcé au Xinjiang.

Les sanctions de la Chine ont été annoncé après celles décidées par les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Union européenne face au traitement réservé par la Chine aux musulmans Ouïghours et à d’autres minorités.

Les mesures prises par la Chine « ne font que contribuer à attirer l’attention sur le génocide et les crimes contre l’humanité qui sont en cours au Xinjiang. Nous sommes solidaires du Canada, du Royaume-Uni, de l’Union européenne et d’autres partenaires et alliés du monde entier qui demandent à la Chine de mettre fin aux violations des droits de l’homme et aux abus », a déclaré le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, dans un communiqué.

Dans le même temps, la Maison Blanche a prévenu qu’elle suivait de près la question du travail forcé dans la région autonome du Xinjiang, après que des entreprises américaines ont été attaquées par des consommateurs chinois pour s’être engagées à ne pas utiliser de coton provenant de la région chinoise.

« La communauté internationale doit, selon nous, s’opposer à ce que la Chine utilise la dépendance des entreprises privées envers ses marchés pour étouffer la liberté d’expression et entraver les pratiques commerciales éthiques », a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, lors d’une conférence de presse.

Plusieurs marques étrangères de vente au détail, dont Nike, ont fait l’objet de critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux en Chine après avoir exprimé leurs préoccupations sur la situation dans le Xinjiang. Certains internautes ont appelé au boycott de ces marques.

Des défenseurs des droits de l’homme et experts des Nations Unies estiment qu’au moins un million de Ouïghours sont détenus dans des camps dans le Xinjiang, dans l’ouest de la Chine, où ils seraient soumis au travail forcé, à la torture et à des campagnes de stérilisation, accusations rejetées par la Chine.

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