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Semi-conducteurs: les États-Unis dénoncent les pratiques chinoises

Semi-conducteurs: les États-Unis dénoncent les pratiques chinoises

Le gouvernement américain a jugé déloyales les pratiques de l’industrie chinoise des semi-conducteurs, mais a choisi d’attendre 18 mois avant de lui imposer éventuellement des droits de douane additionnels.

«Une action en rétorsion» aux pratiques «non-concurrentielles» de Pékin est «appropriée», a écrit la représentation de la Maison Blanche pour le commerce (USTR) dans un document publié le 23 décembre. L’USTR a dit prévoir d’«augmenter» les droits de douane «dans 18 mois le 23 juin 2027».

L’enquête lancée en décembre 2024, à la fin du mandat de Joe Biden, et conduite par l’administration de son successeur Donald Trump, a indiqué que les droits de douane sont un élément central de sa politique et diplomatique.

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a mis en place une vague de nouvelles surtaxes, certaines visant des secteurs spécifiques (comme sur l’automobile ou l’acier), d’autres beaucoup plus larges. D’ailleurs, la Chine est l’une des principales cibles de la guerre commerciale du président américain.

Une trêve a été négociée après la lourde riposte de la Chine, au printemps 2025. Les droits de douane spécifiques sont décidés à l’issue d’enquêtes dites «section 301» par les services de l’USTR.

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La conclusion de l’enquête concernant les semi-conducteurs produits en Chine indique que la seconde puissance économique mondiale s’est appliquée «depuis des décennies» à bâtir une hégémonie dans la production de ces composants électroniques, au détriment notamment des producteurs américains.

«La Chine exerce un contrôle extraordinaire sur l’industrie des semi-conducteurs et d’autres acteurs économiques afin d’atteindre son objectif de domination, notamment par le biais d’orientations politiques, de directives et de contrôles au sein des entreprises publiques et privées», est-il écrit.

Le document ne précise pas pour quelle raison un délai de 18 mois a été décidé, selon l’agence de presse, Reuters, qui a tenté de contacté les institutions concernées par cette affaire.

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